La galerie commerciale du 66 avenue des Champs-Elysées a déjà beaucoup fait parler d’elle, parce qu’elle abrite le sulfureux Zaman Café, d’où est partie en avril « l’affaire Zahia et les footballeurs ».
Le 27 mai, le commissariat du VIIIe en a convoqué les copropriétaires, les gérants de ses boîtes de nuit et les responsables des agents de sécurité pour un sérieux remontage de bretelles, la dégradation sérieuse du lieu amenant bagarres, agressions, drogue…
La proximité d’une demi-douzaine de boîtes de nuit (Chez Régine, le Madam, le Crystal Lounge, le Pink Paradise, Elysées Orient…) pourrait favoriser violences et trafics, ainsi que la topographie des lieux (7 sous-sols du parking et 3 entrées de la galerie : Ponthieu, La Boétie et Champs-Elysées).
Pourtant, pour Edouard Lefebvre, délégué général du Comité des Champs-Elysées (160 enseignes du quartier) : « Les problèmes ne viennent pas du public des établissements de nuit, mais des clients qui s’en voient refuser l’accès ».
Du fait de cette dégradation, la galerie 66 devra mettre en place des systèmes de sécurité dans les ascenseurs, alerter la police en temps réel en cas de problème et lui fournir au plus vite les bandes des caméras de surveillance.
Point important, la police préconise qu’il n’y ait plus qu’une seule entrée (Ponthieu) ouverte la nuit.
Il est clair pour Edouard Lefebvre que : « Les soucis de la galerie 66 sont liés à une mauvaise gestion. Dans les autres galeries des Champs-Elysées, il n’y a pas ces problèmes de sécurité. »
André Balbo
Source : Le Parisien