La Perle... de la pure

… qui a constitué au fil des ans un collier de perles scintillantes. Des perles nacrées, moirées, irisées qui embellissent ce lieu sacré. Autant de petites touches colorées qui donnent à ce lieu-dit des allures de fief intempestif.

Jean Philippe, Caro, Didier, Eric, Olivier, Laurent, Antoine, Anna, Madge et le reste de la clique, ces perles sont là pour vous accueillir et faire de votre passage un moment délicat, une note sucrée dans votre journée ou vous faire repartir chaloupant dans les ruelles du Marais après quelques bulles bien dosées.
Les habitués en ont fait un cocon, une auberge espagnole où ils déposent leur plus grand sourire, leur joie de vivre, leurs soucis et repartent rassasiés, pleins d’allégresse.

L’Institution ouvre ses portes à l’aube. Eric honore le moment avec rigueur depuis toujours. La journée commence avant le boulot pour certains, pour la dose de caféine nécessaire, après avoir déposé leurs bambins pour les mamans qui ont ritualisé leur rencontre quotidienne, à coup de "Pia Pia Pia" qui se propage dans tout l’endroit.

Les initiés défilent pour la pause café que Didier se fera une joie de vous servir en vous abreuvant de son humour pince sans rire ; s’en suivront les fines bouches pour un mets qui ravit les papilles et les adeptes d’une conversation entre amis ou d’un coin tranquille pour les songes. Puis arrive l’apéro, l’heure du crime. Qui s’étale de sept heures à plus d’heure, du bar au trottoir et finit en un rassemblement de vaillants qui, avec des allures de guerriers, ont su défier les lois de la nature (« Un verre ça va,… »), assaillis par la joie de vivre des serveurs et les anecdotes des piliers du bar. Tous y ont mis les pieds au moins une fois ; et pour la plupart remettent ça sans vergogne.

Institution. Contagion.

J’y ai posé mes pensées une fois, depuis je suis contaminée.

On se retrouve à l’apéro ?

P.S. : en plus, le petit Marseillais bronzé à souhait que vous voyez a finalement craqué pour un petit lifting... du plafond. Couleurs divines !