.evous
.evous > Villes > Bordeaux > Adresses à Bordeaux > Infos Bordeaux

La zone 20 arrive. Les piétons sont rois.


Le piéton est roi, les vélos ensuite, et la voiture s’adapte. Centre-ville de Bordeaux, plusieurs rues vont passer bientôt en « zone 20 », dite aussi zone de rencontre, avec priorité aux piétons, qui sont autorisés à marcher sur la chaussée, et vitesse réduite pour les voitures à 20 km/heure. Les cyclistes pourront rouler dans tous les sens...

L’arrivée de ces rues à vitesse très modérée a été annoncée par la municipalité afin de convertir le centre-ville aux transports doux, épousant l’arrivée du tramway et de l’installation des bornes.

Ces « zones 20 » sont déjà en vigueur depuis plusieurs années dans plusieurs pays comme la Suisse. En France, les zones 20 sont nées durant l’été 2008 avec les modifications du Code de la route introduites par le décret du 30 juillet. « Outre la "zone 20", on a surtout insisté sur le principe de prudence : prudence de l’automobiliste à l’égard du cycliste, et du cycliste à l’égard du piéton » confie Stéphane Casteran président d’Air, l’association des rollers, au journal Sud-Ouest.

Les voitures n’ont qu’à bien se tenir. Derrière les piétons et les vélos, elles devront rouler au pas et ne plus manifester par des coups de klaxons et autres grondements de moteur leur impatience.

Pour l’instant, aucune rue bordelaise n’a été désignée officiellement pour passer en zone 20. Mais en toute logique, il est vraisemblable que la zone 20 s’appliquera en premier lieu à certaines portions des rues de Saint-Pierre, à des rues de Saint -Michel aussi. Des artères situées plus à l’écart de l’hypercentre pourraient être concernées, comme aux Chartrons, la rue Notre-Dame. La rue Camelle également, et plus tard, une grande partie des rues comprises entre les cours et le fleuve, voire même sur d’autres communes comme Bègles ou Blanquefort...

Le 3 décembre 2008. Source Sud-Ouest.

Informations pratiques
Adresse, horaires, numéro de téléphone, liens...

Pour aller plus loin
mercredi 3 décembre 2008,    Alain Rassat