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Cancer de la prostate, dépistage, traitement

IRM, biopsie, échographie de la prostate, PSA, adénome, problème urinaire ou de vessie : Soigner et éradiquer la tumeur, explication, traitement et associations, un point sur cette pathologie.
Journée Européenne de la prostate le 20 septembre 2019, c’est le premier cancer chez les hommes devant celui des poumons, alors n’attendez pas, faites-vous régulièrement dépister !


C’est un cancer très répandu chez l’homme âgé avec plus de 70 000 cas chaque année et notamment chez les hommes de plus de 65 ans et plus rare chez les moins de quarante ans, un cancer relatif au sexe masculin, comme le cancer de l’utérus est relatif au sexe féminin. Il représente la quatrième cause annuelle de décès par cancer, il est donc très répandu et fréquent, d’où la nécessité de surveiller régulièrement la prostate à partir d’un certain âge et surtout après 60 ans.
Les antécédents familiaux prédisposent à cette maladie, les personnes ayant eu des proches de la famille sont donc plus exposées à ce risque. Les populations d’origine africaine et antillaise sont également plus touchées.

Symptômes et dépistage :

La prostate est une glande située sous la vessie son volume est comparable à celui d’une noix, elle entoure le canal urinaire, l’urètre, sécrète et stock le liquide séminal. Ce cancer a une évolution lente, avec des souches différentes plus ou moins agressives. Le symptôme le plus caractéristique est l’augmentation de son volume prostatique, ce qui explique la compression de l’urètre, mais c’est aussi : besoin fréquent d’uriner notamment la nuit, difficulté à vider la vessie, débit très faible, fuites urinaires, rétention, difficulté de l’érection, sang dans l’urine ou le sperme, voilà des facteurs alarmants qui doivent conduire le malade à consulter le plus rapidement possible.

Cancer local, avancé, métastatique, les stades sont différents et peuvent évoluer rapidement ou lentement, certains ne sont d’ailleurs pas évolutifs et nécessitent simplement une surveillance trimestrielle ou semestrielle.
Sujet parfois tabou, il aborde le sujet de l’organe sexuel et du touché rectal, certains patients se font diagnostiqués malheureusement trop tard et le pronostic vital est déjà engagé.
Le dépistage de la prostate est indispensable, cette maladie se soigne de mieux en mieux, il est donc naturel et évident de la surveiller. Le dépistage permet d’ailleurs de différencier le cancer ou d’autres pathologies aux symptômes analogues : prostatite, adénome, le gonflement de la prostate n’est donc pas forcément synonyme de cancer.

Le dépistage systématique par le dosage du PSA est souvent une première intention, la mesure de son taux peut révéler une anomalie à confirmer par un touché rectal, et une biopsie de la prostate. Cette dernière présentera un diagnostic sérieux qui pourra éventuellement déclarer un cancer, son grade d’agressivité (« score de gravité de Gleason », le taux du PSA (mesure de l’antigène) égal ou supérieur à 4ng/ml peut également signifier cette gravité.

Il faut rester prudent avec le PSA, c’est un test relatif, c’est pourquoi le touché rectal ou surtout maintenant l’échographie de la prostate est indispensable, fiable, il représente le véritable révélateur.
Le médecin pourra observer le volume de cette glande, sa dureté et être un indicateur de signes possibles bien plus précis. En effet, certains cancers sont bien plus souterrains et ne se remarquent pas du tout avec le seul dépistage du PSA. Ce dernier représente une valeur de référence : en-dessous de 4000, il n’y a pas de suspicion. A partir de 4, échographie, IRM, voir même biopsie, vous seront proposés pour statuer sur votre diagnostic.

Traitement :

Les traitements sont en fonction de plusieurs variables : type de cellule, souche plus ou moins agressive, état de la tumeur, bilan de santé de la personne … Il peut être asymptomatique et doit être étroitement surveillé pour observer son évolution.
Dans des stades plus dangereux, on envisage, la prostatectomie, la chimiothérapie, hormonaux-thérapie, radiothérapie, les rayons, la curiethérapie, … des effets secondaires plus ou moins lourds de conséquences sont attendus : douleur, fatigue, incontinence, problème érectile, également en autre des effets psychologiques.

Pratique

- L’ANAMACAP
Elle a pour mission d’éclairer ses membres sur les traitements disponibles ainsi que sur l’état de la recherche. Elle apporte son aide à la défense générale des malades du cancer de la prostate en participant au débat national sur l’évolution de la santé publique et en comparant leur situation sur le plan international.
https://www.anamacap.fr/
info@anamacap.fr
Permanence téléphonique du lundi au vendredi de 9h à 13h
T. 05.56.65.13.25

- Association "L’homme et sa prostate"
Elle a pour mission de promouvoir par tous moyens l’information concernant les maladies de la prostate, en particulier le cancer, en direction des hommes et des familles. Elle bénéficie du concours d’anciens malades et de docteurs spécialistes de ces maladies.
http://www.homme-prostate-cancer.org/
Tél / Fax : 02 97 26 41 66
Email : contact@homme-prostate-cancer.org

- Cerhom
CerHom (can CER de l’HOMme) est une association française de lutte contre les cancers masculins de la prostate, du testicule et de la verge. CerHom est parrainée par Romain Duris et a été créée sous l’impulsion du professeur Fizazi, chef du Département de Médecine Oncologique de l’Institut Gustave Roussy à Villejuif qui lutte contre les cancers génito-urinaires masculins, testicule et prostate.
http://cerhom.fr/index.php
Test’Ecoute : 07.82.33.15.72

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lundi 23 septembre 2019,    ViedesQuartiers