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Les restaurants des candidats de TOP CHEF à Paris

Comme les candidats de la Star Ac ou de la Nouvelle Star sortent des albums, ceux de l’émission culinaire d’M6, TOP CHEF, profitent de leur médiatisation pour ouvrir leurs propres restaurants : si le mythique Norbert ne travaille pas dans la capitale, voici un guide des cuisines parisiennes dirigées par Romain Tischenko, Jean Imbert ou encore Brice Morvent !


La quatrième saison de Top Chef a commencé ce lundi 4 février 2013, avec au menu : la crise ! Cette année, les produits utilisés par les candidats seront simples. Pas de foie gras ni d’huîtres, mais des aliments et condiments habituels, à la portée de toutes les bourses, comme la Vache qui rit, les saucisses Knack ou du maïs en boîte, transformés par les candidats et mets atypiques et savoureux. Pour ceux qui n’en peuvent plus de baver devant leur écran et veulent goûter eux aussi aux plats étonnants concoctés par les participants, rendez-vous dans les restaurants parisiens ouverts par les anciens !

MÉTROPOLITAIN, par Paul-Arthur, demi-finaliste de l’édition 2011 (4ème arr.) : "Paulo la Machine" a ouvert au cœur du Marais un troquet rétro lumineux, avec banquettes en bois et carrelage de métro aux murs. La carte, qui évolue au fil des saisons, rappelle sa région d’origine, le Sud-Ouest, mais elle est agrémentée de notes italiennes ou de saveurs d’autres régions françaises. On y mange des plats de brasserie raffinée, comme un Canard en deux cuissons, spaghettis de courgettes au gingembre (24€), un Pluma de Pata Negra sauce tandoori et topinambours (25€), une Tarte au parmesan, artichauts en barigoule et lard “noir de Bigorre” (11€) ou un Fuseau croustillant au chocolat lacté et fruits rouges (10€). Comptez 50 euros par personne en moyenne pour un repas complet à la carte. Formules le midi en semaine à 17 ou 22€. 8 rue de Jouy, 75004.

LE GALOPIN, par ROMAIN TISCHENKO, gagnant de l’édition 2010 (10ème arr.) : C’est sur la jolie Place St Marthe, entre le Canal St Martin et les Buttes Chaumont, que ce top chef a décidé d’ouvrir son bistrot, en compagnie de son frère. La décoration est simple et chaleureuse, en accord avec le quartier : briques au mur, comptoir en zinc, chaises en bois et sol carrelé. La carte se base sur des produits frais savamment choisis : elle évolue donc au fil des saisons et des jours, selon les arrivages, l’idée étant de faire connaître au client de nouvelles saveurs, ou associations de saveurs. Formules le midi entre 22 et 25 euros. Formule du soir avec menu dégustation unique de 7 plats (deux amuse-bouches, une entrée, un poisson, une viande puis deux desserts) : 45 euros. 34 rue Sainte-Marthe, 75010.

AU COMPTOIR DE BRICE, par BRICE MORVENT, demi-finaliste (10ème arr.) : La convivialité est le maître mot de ce lieu atypique, situé entre le Canal St Martin et la Place de la République, quartier où Brice avait pour habitude de faire son marché. C’est un comptoir ouvert sur la rue, où l’on peut manger sur place ou à emporter, mais aussi suivre des ateliers de cuisine ou opter pour la formule "un Chef à domicile". La matière première est bien sûr le produit frais, et la carte évolue au fil des saisons. Chaque jour, les ardoises au dessus du comptoir proposent un choix de trois entrées (entre 9 & 12 €), trois plats ou plus (entre 15€ et 25€ dont le « Burger du Comptoir » entièrement fait maison (15€)) et des desserts (environ 6€). Le dimanche, on peut y bruncher pour 29 euros. La grande assiette principale change chaque semaine, mais elle est toujours accompagnée des classiques (boisson chaude, verre de vin ou jus de fruits, tartines avec beurre et confiture, recette à l’oeuf et dessert). 33 Rue du Château d’Eau, 75010.

PIERRE SANG IN OBERKAMPF, par PIERRE-SANG BOYER, édition 2011 (11ème arr.) : Ouvert en juin 2012 dans le quartier Oberkampf, vers la Place de la République, le lieu souhaite mêler la qualité à la convivialité, proposant une carte créative et moderne mais dans une ambiance chaleureuse. L’espace est modulable et le chef et les cuisiniers officient au milieu des clients, dans une atmosphère qui rappelle les restaurants de sushis. Dans l’assiette, la gastronomie française se mêle à celle du Sud de la Corée pour des plats qui s’enchaînent : les doses sont petites mais l’idée est de goûter plusieurs créations à la suite. Formules le midi à 20, 25 et 35 €, formules le soir à 35 et 50 € selon le nombre de plats. Verres de vin 5 €. 55 rue Oberkampf, 75011.

L’ACAJOU, par Jean Imbert, gagnant de l’édition 2012 (16ème) : Le restaurant du top chef de 2012 se distingue de celui de ses collègues par son ambiance résolument moderne, imaginée par l’architecte Pascal Desprez. Les murs et le mobilier noirs créent une atmosphère intimiste et chic, décorée de photos qui changent régulièrement, clichés d’artistes comme Rancinan, Melloul, Newton ou JR. La carte se construit autour de produits choisis avec soin selon les saisons, qui viennent du monde entier comme du bar de Bretagne, de l’ananas du Costa Rica ou du chorizo Bellota. Située au cœur du 16ème, la maison se veut un lieu résolument raffiné. Formule midi : 40€ / Formule soir : 60€. 35 bis rue de la Fontaine, 75016.

SANS OUBLIER... LES RESTAURANTS DU JURY :

Les membres du jury de l’émission ont fait et font toujours leurs preuves dans de prestigieuses cuisines parisiennes.

THIERRY MARX au Mandarin Oriental (1er)  : L’adepte de la cuisine moléculaire reconnaissable à son crâne chauve est à la tête de la restauration de l’hôtel Mandarin Oriental depuis avril 2010. Il y a ouvert le restaurant "Sur-mesure by Thierry Marx", un lieu au décor tout blanc dont la carte joue sur les textures, les couleurs et les températures, ainsi que "le Camélia", qui revisite la cuisine traditionnelle française dans une atmosphère douce et épurée, ainsi que dans un charmant jardin, aux beaux jours. Enfin, il possède dans le même hôtel un comptoir de pâtisseries, à manger sur place ou à emporter, avec pour spécialité le Saint Honoré et le Mandarin. 251 Rue Saint-Honoré, 75001.

CHRISTIAN CONSTANT au « Violon d’Ingres », au « Café Constant » et aux « Cocottes » : Cet ancien chef du Crillon qui travailla également au Ritz possède trois restaurants dans la capitale, dans des styles divers. Il a ouvert Le Violon d’Ingres en 1996, où l’on mange des classiques de la cuisine française revisités, dans une ambiance chic et raffinée, et plus tard Le café Constant, un bistrot dont la carte change chaque jour en fonction des arrivages du marché, proposant une cuisine simple. Enfin, il possède également à Paris Les Cocottes, où l’on mange des produits de saison cuisinés uniquement... en cocotte et de façon générale, une cuisine du terroir particulièrement gourmande. Violon d’ingres et Cocottes, 135, rue Saint-Dominique, 75007 ; Café Constant, 139 Rue Saint-Dominique, 75007.

GHISLAINE ARABIAN chez « Les Petites sorcières » (14ème) : Dans un cadre simple, on mange une cuisine de bistrot raffinée très orientée vers la gastronomie du nord de la France, où Ghislaine Arabian, née en Belgique, a passé son enfance. 12 Rue Liancourt, 75014

JEAN-FRANÇOIS PIÈGE chez Thoumieux (7ème) : Après avoir officié au restaurant de l’hôtel Crillon, les Ambassadeurs, où il intégra des recettes populaires à la carte chic de ce lieu prestigieux, il lança en 2009 avec Thierry Costes, le concept Thoumieux, qui se décline en brasserie, hôtel et restaurant. Chef de ce dernier, il y propose des plats de brasserie parisienne revisités à la sauce moderne, dans un décor Art Déco, avec velours rouge, miroirs et lampes tulipes. 79 rue Saint Dominique, 75007.

CYRIL LIGNAC au « Quinzième », au « Chardenoux », « Chardenoux des Prés », et à « La Pâtisserie » à Paris : C’est l’un des chefs les plus célèbres du PAF, qui possède plusieurs lieux de restauration dans la capitale. Au Quinzième, on mange une cuisine française raffinée et moderne, dans un décor chic et contemporain. Au Chardenoux, l’ambiance est celle du bistrot parisien typique, où l’on mange des produits du terroir et une cuisine française de tradition, teintée de quelques touches de modernité. Le Chardenoux des prés propose une ambiance similaire. Ce n’est pas sa déco ni sa cuisine qui lui donne le qualificatif "des prés", mais sa situation, puisqu’il est au cœur du quartier Saint Germain. Les murs sont toutefois recouverts de fleurettes. La Pâtisserie est une boulangerie gourmande où l’on trouve des viennoiseries, du pain, et bien sûr des pâtisseries, dans un petit espace également géré par le pâtissier Benoît Couvrand. Quinzième, 14 Rue Cauchy, 75015. Chardenoux, 1 Rue Jules Vallès 75011. Chardenoux des Prés, 27 Rue du Dragon, 75006. La Pâtisserie, 24 rue Paul Bert, 75011.

Informations pratiques
Adresse, horaires, numéro de téléphone, liens...

Pour aller plus loin
mercredi 6 février 2013,    Pauline