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Océan : les plages de tous les dangers


Un banc de sable étroit, des courants violents et un groupe de baigneurs peut se retrouver emporté au large. C’est le piège des baïnes, la vague de bord ou une collision. L’été, tous les dangers sont là. Comme la montagne, l’océan a ses pièges.

- Le piège des baïnes

Sur les côtes sableuses de Gironde, le plus dangereux porte le nom de baïne (petit bassin en gascon). Un phénomène absent des côtes rocheuses, où les falaises dominent.

À marée basse, on peut observer le « squelette » de la baïne assez facilement. Une sorte de grande mare qui s’étale sur la plage. À sa sortie, en direction de l’océan, le bassin devient beaucoup plus étroit : un exutoire. Il est entouré par des bancs de sable. C’est l’endroit le plus critique. À mi-marée, la mécanique se met en branle.

Les vagues remplissent la baïne. Et lorsque l’eau se retire, les nageurs sont piégés par un courant qu’ils n’ont pas senti venir. « Il y a moins de vagues dans la baïne. C’est moins brutal que sur le banc de sable. C’est souvent la raison pour laquelle les baigneurs sont attirés par la zone. Pourtant, c’est la plus sensible », explique un MNS-CRS dans le journal Sud-Ouest.

- La vague de bord

Dans le langage des surfeurs, il y a le « shore break ». C’est le rouleau de bord. Une vague qui casse dans très peu d’eau aussi bien à la marée haute qu’à la marée basse. Au Brésil, elle est appelée « casse-nuque ». La déferlante assomme, luxe. Parfois, elle est à l’origine d’accidents beaucoup plus dramatiques, lorsque les cervicales sont touchées. « La majorité des victimes sont des nageurs qui n’ont pas l’habitude de se baigner dans l’océan, où qui ne sont pas en bonne condition physique. Ils se font surprendre par la vague », témoigne un sauveteur civil.

- Des collisions

C’est en nette évolution dans les statistiques de secours. Les adeptes des sports de glisse sont de plus en plus nombreux. Et les collisions sont fréquentes.

"Sur certaines plages, où la vague est belle, ce n’est pas l’autoroute, mais le miracle se produit tous les jours. Les sauveteurs peuvent observer des planches frôler des têtes qui dépassent de l’eau. Il y a bien un code de la vague. Mais en France, l’été ne dure que deux mois. Pas toujours évident de se mettre à la page" écrit Julien Lestage dans le quotidien de la Gironde.

- Les MNS sont équipés de Dragon 33, un hélicoptère de la Sécurité civile, un scooter (qui peut décrire un cercle autour d’un groupe de baigneurs emportés par un courant de baïne), un giravion, le traditionnel filin utilisé par les équipes de sauveteurs...


Source Sud-Ouest Gironde

Informations pratiques
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Pour aller plus loin
mardi 21 juillet 2009,    Alain Rassat