Primaires de la gauche 2017 : Les dates
Les 9 et 16 octobre 2011, les sympathisants de gauche ont pu se rendre dans l’un des 11 000 bureaux de vote du territoire, afin de choisir le candidat socialiste à l’élection présidentielle. Rebelote en janvier 2017 !
Alors qu’il ne s’était toujours pas porté candidat à sa propre réélection, François Hollande surveillait de près l’organisation de la primaire à gauche. Il aurait même validé les dates du scrutin : les 4 et 11 décembre 2016. "On préférait octobre, les socialistes voulaient janvier, on a fini par trancher pour décembre", expliquait au Parisien l’écologiste Elliot Lepers.
Le Parti Socialiste confirmera samedi 9 avril, lors d’un conseil national, qu’il ne s’oppose pas à ce calendrier mais reportera au mois de juin la décision de laisser concourir un seul ou plusieurs candidats issus du parti. Il s’agissait avant tout de ne pas reproduire l’écueil de 2002, où le PS n’avait pas été qualifié pour le second tour en raison de multiples candidatures à gauche.
Au printemps 2016, la primaire à gauche semblait déjà avoir du plomb dans l’aile : alors que les dirigeants du parti jouaient la montre, les communistes et les écologistes on refusé net toute participation et Jean-Luc Mélenchon a décidé de faire cavalier seul. Pourtant, samedi 18 juin, le conseil national du Parti socialiste a approuvé à l’unanimité - et à la surprise générale - l’organisation d’une primaire les 22 et 29 janvier 2017 ! Le dépôt des candidatures a lieu début décembre 2016.
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RETOUR SUR LA PRIMAIRE 2012
Si François Hollande s’est imposé au niveau national, Martine Aubry a pris la tête du second tour des primaires socialistes à Paris. Mais entre les deux tours, son avance dans la capitale s’est considérablement réduite.
Au soir du premier tour des primaires citoyennes, le dimanche 9 octobre 2011, Martine Aubry affichait une nette avance à Paris. Elle pointait alors en tête, à six points de François Hollande. Une popularité qui s’est quelque peu effritée la semaine suivante.
Le 16 octobre, la maire de Lille arrivait ainsi toujours en pôle position dans la capitale, mais avec seulement quelques dixièmes de points d’avance sur son rival. Elle y est ainsi créditée de 50,38% des suffrages, François Hollande de 49.62%. Entre les deux tours, l’avance de la Première Secrétaire du PS est donc passée de 6 à 0,76 point. Une baisse qui s’explique peut-être par la plus forte mobilisation des sympathisants socialistes, ou par l’appel de Ségolène Royal et Manuel Valls à s’unir derrière la candidature du président du conseil général de Corrèze.