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Visiter Strasbourg : Les sites touristiques incontournables

Le centre ville historique, la cathédrale, la Petite France, les ponts couverts, les fameuses maisons à colombages... Voici notre sélection des lieux à visiter absolument si vous êtes de passage à Strasbourg !


Désormais à seulement 1 heure 50 de Paris en TGV, Strasbourg est une destination touristique de tout premier plan. La capitale européenne, fort de ses 2000 ans d’histoire, jouit en effet d’un héritage culturel et architectural unique : l’ensemble de son centre a d’ailleurs été classé patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO dès 1988 !
Délimitée par l’Ill et le canal du Faux-Rempart, la "Grande Ile" de Strasbourg est reliée par 21 ponts et passerelles au reste de la ville, dont elle constitue le noyau historique. Elle renferme un ensemble monumental d’une richesse extraordinaire : la célèbre cathédrale de Strasbourg, les églises Saint-Thomas, Saint-Pierre-le-Vieux, ou encore Saint-Etienne, le Palais Rohan, l’Aubette... Autant de sites touristiques à ne manquer sous aucun prétexte lors de votre prochain séjour dans la cité alsacienne !

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LA CATHÉDRALE DE STRASBOURG
Édifiée entre le XIe et le XVe siècle, la cathédrale de Strasbourg se dresse sur une large place pavée comme au Moyen Age. Elle repose sur les fondations d’une ancienne basilique romane construite en 1015 par l’évêque Wernher, de la famille des Habsbourg. Détruite par un incendie, elle fut progressivement remplacée par une nouvelle cathédrale. Presque trois siècles s’écoulèrent, du chœur reconstruit en 1176 à la flèche terminée en 1439. Sa hauteur de 142 m. fit de Notre-Dame de Strasbourg l’édifice le plus élevé de la chrétienté jusqu’au XIXe siècle.
Les fondations et quelques pierres dans la crypte sont les seuls vestiges de l’ancienne basilique. Vers 1225, l’arrivée d’une équipe venant de Chartres révolutionna le cours de la construction. Un maître d’œuvre dont le nom ne nous est pas parvenu initia les artisans locaux aux splendeurs de l’art gothique ignoré jusqu’alors. Il y laissa des chefs-d’œuvre inégalés, tels le Pilier des Anges et les statues de l’Eglise et de la Synagogue.
(Photo : Christophe Hamm)

Dans le croisillon sud, des automates animent l’Horloge Astronomique. Cette horloge est un héritage de la Réforme. Elle fut construite vers 1574 par une équipe d’horlogers suisses. Hors d’usage depuis la Révolution, Jean-Baptiste Schwilgué l’anima d’une vie nouvelle en 1842. Objet de curiosité et de fascination pour les enfants, elle attire surtout par le jeu de ses automates, qui, tous les jours, à midi trente, s’ébranlent au grand complet. A cet instant, on peut voir les apôtres défiler devant le Christ. Leur passage est ponctué par les battements d’ailes et le chant d’un grand coq. Plus bas, ce sont les quatre âges de la vie, qui, personnifiés par un enfant, un adolescent, un adulte et un vieillard, passent chaque quart d’heure devant la Mort.
(Photo : Philippe de Rexel)

LA PETITE FRANCE
Jadis quartier des tanneurs et des meuniers, la Petite France est le quartier le plus pittoresque du vieux Strasbourg avec ses ruelles étroites et ses maisons à colombages qui se reflètent dans les canaux. Elle doit son nom à la présence au XVIe siècle d’un hôpital où l’on soignait les maladies vénériennes rapportées par les mercenaires strasbourgeois des rois de France lors des guerres d’Italie, appelé de ce fait "zum Französel" ("la petite française") par les habitants.
La place Benjamin Zix constitue le cœur du quartier. La plupart des maisons datent des XVIe et XVIIe siècles et présentent généralement la même structure : au-dessus d’un rez-de-chaussée maçonné se développent en encorbellement deux étages en pan de bois. Les grands toits pentus sont ouverts sur de vastes greniers où séchaient autrefois les peaux. L’une des plus connues, la "Maison des Tanneurs", fut érigée en 1572.
(Photo : Philippe de Rexel)

LES PONTS COUVERTS & LE BARRAGE VAUBAN
A l’extrémité du quartier de la Petite France se trouvent les Ponts Couverts. Ils ont gardé leur nom malgré la disparition de leur toiture au XVIIIe siècle. Ils sont dominés par quatre tours du XIVe siècle, vestiges des anciens remparts, garants de l’indépendance de la république strasbourgeoise.
A quelques mètres des Ponts Couverts, le Barrage Vauban ou Grande Ecluse - puisqu’elle permettait d’inonder en cas de besoin tout le front sud de la ville - fut construit aux alentours de 1690 par Tarade d’après les plans de l’ingénieur militaire Vauban. Au sommet du bâtiment a été aménagée une agréable terrasse panoramique, d’où l’on embrasse d’un seul coup d’œil le tracé de la ville et celui de ses canaux.
(Photo : Philippe de Rexel)

LE PARC DE L’ORANGERIE

L’aménagement du parc en jardin classique à la française débute vers 1740 et se poursuit jusqu’en 1817, avec le tracé géométrique d’allées plantées. Un pavillon dédié à l’impératrice Joséphine est construit en 1806 pour abriter la collection d’orangers que l’Etat vient d’offrir à la Ville. De 1832 à 1848, le tracé des allées est intégré à un parc à l’anglaise, lequel évolue encore avec l’exposition industrielle et artisanale de 1895, qui donne lieu à des aménagements spectaculaires. On remonte pièce par pièce une maison à pans de bois, bâtie à Molsheim en 1607 pour abriter un débit de vin ; il deviendra bien plus tard le "Buerehiesel" (restaurant gastronomique). De même, le petit zoo restera sur place.
Même si la magnifique collection d’orangers qui a donné son nom au parc a malheureusement disparu dans l’incendie en 1968 du Pavillon Joséphine (reconstruit depuis à l’identique), les Strasbourgeois apprécient le charme de l’endroit et la cohabitation parfaite entre classicisme et romantisme, entre nature familière et exotisme plus lointain. C’est le plus grand parc de Strasbourg (26 ha) et le parc d’agrément par excellence ; il a été classé Monument historique en 1989.
(Photo : Yves Noto-Campanella)

LE PALAIS ROHAN

Ce palais situé place du Château, à côté de la cathédrale, abrite pas moins de trois musées. Attention : il est fermé le mardi !
Installé dans les sous-sols du Palais Rohan, le Musée Archéologique est l’un des plus importants de France par l’ampleur de ses collections. Il permet de découvrir plusieurs millénaires de l’histoire de l’Alsace, de 600 000 avant J.C. à 800 après J.C..
Au rez-de-chaussée, le Musée des Arts décoratifs est l’ancienne résidence des princes-évêques élevée de 1732 à 1742. Il comprend deux sections : les somptueux appartements des cardinaux et un panorama des arts décoratifs strasbourgeois de la période s’étendant de 1681 au milieu du XIXe siècle.
Situé au premier étage du Palais Rohan, le Musée des Beaux-Arts présente une très belle collection de peinture italienne, française, espagnole, flamande et hollandaise, allant du XIVe siècle jusqu’en 1870. Y sont exposées des oeuvres de Giotto, Botticelli, Raphaël, Véronèse, Rubens, Watteau, Goya, Delacroix, Courbet...
(Photo : Philippe de Rexel)

MAISONS RENAISSANCE & HÔTELS PARTICULIERS

La fin du Moyen Age et surtout le XVIe siècle furent une période d’intense effervescence intellectuelle. Strasbourg devint l’un des grands foyers de l’Humanisme et de la Réforme, dont les idées furent largement diffusées grâce à l’invention de l’imprimerie conçue par Gutenberg lors de son séjour strasbourgeois. De belles maisons Renaissance subsistent : l’ancienne Grande Boucherie, l’Hôtel de la Chambre de Commerce, la Maison Kammerzell, l’Hostellerie du Corbeau, de même que l’ensemble du quartier des tanneurs et meuniers dénommé Petite France, aux toits pentus et aux greniers échancrés.
Partout furent construits de beaux hôtels particuliers dans le style parisien. Beaucoup d’entre eux sont situés dans le quartier de la place Broglie et de la rue Brûlée : Hôtel Klinglin (actuel Hôtel du Préfet), de Hanau-Lichtenberg (Hôtel de Ville), Hôtel des Deux-Ponts (actuel Hôtel du Gouverneur Militaire), Hôtel du Grand Doyenné (actuel Archevêché)...
(Photo : Philippe de Rexel)

SAINT-THOMAS
Construite de 1196 au XIVe siècle, cette église vouée au culte protestant est un très bel exemple de l’architecture gothique alsacienne et constitue un véritable musée de la sculpture funéraire baroque française avec le mausolée du maréchal Maurice de Saxe réalisé sur ordre de Louis XV par Jean-Baptiste Pigalle de 1756 à 1777. Albert Schweitzer avait pris l’initiative d’y organiser des concerts commémoratifs de la mort de Jean-Sébastien Bach. Cette tradition se perpétue encore aujourd’hui.
Et d’autres édifices religieux médiévaux qui valent le détour : St-Etienne, dont le chœur et le transept remontent à la construction du XIIe siècle ; St-Thomas, la plus vaste après la cathédrale, église-halle protestante construite du XIIe au XIVe siècle et dont le chœur est occupé par le tombeau du Maréchal de Saxe sculpté par Pigalle ; St-Pierre-le-Vieux, église à la fois catholique et protestante (XIIe au XVe siècle) ; St-Pierre-le-Jeune (XIIe au XIVe siècle), avec son beau cloître ; St.-Nicolas reconstruite au XIVe siècle...
(Photo : Philippe de Rexel)

LE MARCHÉ DE NOËL DE STRASBOURG

A Strasbourg, le Marché de Noël est l’une des manifestations phares de l’année. Il fête en 2018 sa... 450ème édition ! Pas de doute, il est le plus ancien de France et l’un des plus anciens d’Europe. C’est en effet en 1570, sous l’influence du protestantisme strasbourgeois que le "Christkindelsmärik" (le marché de l’Enfant-Jésus) remplace celui de la Saint-Nicolas.
L’ambiance qui règne à Strasbourg est alors unique. C’est surtout en fin d’après-midi, lorsque la nuit tombe, que la magie s’installe, comme si la ville compensait l’absence de chaleur et de lumière par une nouvelle ardeur : les façades se parent de leurs plus beaux atours, les vitrines scintillent, les odeurs d’épices et de cannelle évoquent des souvenirs d’enfance, les chants de Noël résonnent du fond des églises.
(Photo : Christophe Hamm)

Visiter Strasbourg en bateau : Tous les jours de l’année, des visites commentées sont organisées sur l’Ill. Départ à l’embarcadère du Palais Rohan pour un trajet de 1h10. La visite est proposée dans de nombreuses langues (français, allemand, anglais, italien, espagnol, russe, japonais, néerlandais, chinois, coréen...). Accessible aux personnes à mobilité réduite sur demande préalable. Commentaire écrit mis à disposition des sourds et malentendants.
Tarif : 13 € - Tarif réduit : 7,50 € (enfants 4-12 ans). Renseignements : info@batorama.fr / 03 88 84 13 13

Informations pratiques
Adresse, horaires, numéro de téléphone, liens...

Pour aller plus loin
jeudi 12 mars 2020,    Jean