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66 véhicules Autolib’ expérimentés dès le 2 octobre à Paris


Parisiens, nous percevions bien en voyant les travaux, que le projet avançait…

Dès le dimanche 2 octobre 2011 la Mairie de Paris compte faire expérimenter par des collaborateurs du groupe Bolloré, avec seulement 66 premiers véhicules et 33 premières stations, le système de location de voitures électriques Autolib’.

Pour pouvoir réserver et conduire ces terribles engins, il faudra attendre le 2 décembre, être majeur, titulaire du permis et disposer d’un abonnement à Autolib’. Les Autolib’ pourront être réservés sur place, par Internet ou par téléphone, et seront restituables dans toutes les stations Autolib’… ouvertes, et pas seulement dans celle du point de départ.

La montée en puissance devrait par la suite être rapide pour parvenir à près de 1 740 stations qui seront réparties dans la capitale et dans les 46 communes avoisinantes ayant adhéré au projet, et qui accueilleront 3 500 véhicules électriques du concessionnaire Bolloré. Et 6 600 bornes de recharge.

Avis à tous : le recrutement des futurs agents Autolib’ qui seront dans les stations a démarré !

Quelques interrogations et sujets épineux devront encore être résolus avant l’échéance, qui se rapproche à grands pas : 2 décembre 2011, 2 mois après le début de l’expérimentation du système.

Par exemple, un rapport de l’Ineris évoque d’éventuels risques d’incendie dans l’utilisation des batteries au lithium en sous-sol, et l’entreprise Bolloré ne s’estime pas concernée dans la mesure où « nos batteries sont sèches ».

Comme la Mairie de Paris a prévu 200 stations en sous-sol, des clarifications ont été immédiatement demandées au ministère de l’Environnement. Annick Petit, adjointe au maire en charge des Transports, voudrait savoir si ce souci concernerait « uniquement la batterie ou également le point de charge. » Y aura-t-il des travaux de sécurisation à faire ? Le ministère s’apprêterait-il à faire évoluer les normes ?

Au-delà du périphérique, la plupart des communes, qui doivent investir 50 000€ par station, espèrent se rembourser avec la redevance de voirie que leur versera Bolloré (750€ par place de parking et par an). La Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne ont déjà annoncé renoncer aux redevances qui leur étaient dues (une partie des stations étant situées sur des routes départementales), afin de leur faciliter la tâche. Ce n’est pas le cas des Hauts-de-Seine qui refuse tout net de céder sa part : 2M€ sur 12 ans, ne tenant pas particulièrement à faire de cadeau à Bolloré.

Nous sommes encore dans le temps où les négociations peuvent se poursuivre…

André Balbo

sources : Les Échos, blogautomobile, Le Parisien

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vendredi 4 septembre 2015,    Expositions