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Dans 5 de ses quartiers, Paris n’est plus du tout la Ville Lumière !


Car ces quartiers vivent le plus souvent dans une obscurité subie par leurs habitants, du fait d’un vandalisme efficace et quasi quotidien de l’éclairage public.

En effet, les boîtiers de commande électrique des lampadaires, réputés assez fragiles, ne résistent pas bien longtemps aux chocs, mauvais traitements et intentions répréhensibles.

L’entreprise Citelum, qui est encore, jusqu’en juillet, LE prestataire pour l’électricité de la Ville de Paris, et à ce titre en charge notamment de l’entretien des éclairages, intervient en « ré-allumeur de réverbères éteints », 7 jours / 7, et 24h / 24.

Votre quartier n’est plus éclairé la nuit ?

Votre rue se trouve plongée dans une obscurité, qui peut parfois inquiéter certaines personnes ?

Vous méritez pourtant l’éclairage public que vous participez à payer de vos deniers !

Appelez en cas de problème Citelum et signalez-leur les éclairages éteints :
- au 01 49 54 51 71 ;
- ou au 0800 307 846.

Dans certains quartiers, l’obscurité imposée commence clairement (sans jeu de mots) à exaspérer. La lassitude gagne parfois tout autant les Parisiens, que leurs élus, et même, bien entendu, que les techniciens de la société Citelum. Leurs interventions peuvent être rendues nécessaires jusqu’à 4 à 5 fois par semaine, au même endroit !

Et leurs visites n’obtiennent donc que des résultats extrêmement temporaires. Les plaintes s’accumulent sans pour autant apporter de solutions durables. Et les questions les plus fréquentes des riverains de ces quartiers sont les sempiternelles : « Quelles réponses techniques et matérielles pourraient résoudre de façon durable ce problème ? », « Mais que font les services de la Ville de Paris, forcément mis au courant ? » (à nouveau, sans jeu de mots), « Mais que font les fonctionnaires de police, qui devraient voir s’accumuler à ce sujet les plaintes de la Ville de Paris ? »

Les hypothèses les plus fréquemment émises sur les raisons de ces actes récurrents de vandalisme, et vraiment très précisément localisés, sont :
- des dealers cherchant à créer une obscurité propice à leurs commerces ;
- des bandes en déshérence cherchant à s’approprier un petit territoire qui soit bien à eux, dans une société qui exclut de son fonctionnement un nombre de jeunes de plus en plus important ;
- quelques autres explications pourraient encore certainement être avancées.

Bien sûr de temps à autre, et il se dit que cela deviendrait de plus en plus fréquent, les réseaux d’alimentation électrique de la Ville craquent aussi pour des raisons de vétusté. En cause, un retard d’investissement abyssal, dit-on. Mais ceci est une tout autre histoire que nous vous raconterons un autre jour.

Des techniciens de Citelum, traitant de l’ensemble de la capitale, éliraient au hit-parade des pannes les plus répétitives :

Dans le IIIe : les rues Borda, Montgolfier, la place Bernard-Lazare, quartier Arts-et-Métiers.

Dans le XVIIIe : les rues René-Binet, quartier de Clignancourt ; Myrha, quartier de la Goutte-d’Or ; rue Charles Hermite, porte d’Aubervilliers.

Dans le XIXe : la rue de Tanger, quartier Flandre.

Avez-vous remarqué dans votre quartier de fréquentes pannes de l’éclairage public ? Avez-vous le réflexe de les signaler à la société Citelum ? À quelles causes les attribuez-vous ?

André Balbo

sources : Le Monde, Le Parisien, Les Échos, Le Canard Enchaîné, Citelum

Informations pratiques
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lundi 29 juillet 2019,    Expositions