F.M. : François Maurin en concert
F.M. commence ses chansons par le traditionnel "one, two, three" du rock. Les rythmes qui suivent sortent pourtant d’instruments classiques : un violoncelle, une guitare, un violon, un alto et un cor. En mélangeant ainsi les genres, le chanteur F.M signe des adaptations très réussies de Blondie (Heart of Glass) ou de Depeche Mode (Dreaming of Me). Ses compositions portent elles aussi une même délicatesse dans le phrasé. Le morceau We Can Fly par exemple se rapproche presque d’une Pop mélancolique qui n’a rien à envier à Morrissey.
En allant chercher des sonorités jugées parfois originales ou au pire vieillottes, la musique de F.M. est très ambitieuse : elle veut réinsuffler de la qualité dans la Pop. Il déclare ainsi : "Faire de la musique populaire, c’est pour moi avoir la responsabilité d’une tache très noble. Il s’agit de toucher l’auditoire le plus large avec la plus belle musique possible". Avec un travail très poussé, presque minutieux, F.M. fait preuve d’un grand respect pour les grands mélodistes populaires (l’expression sonne juste pour le décrire lui-aussi) comme les Beatles.
A l’écart d’une quelconque scène parisienne élitiste, F.M échappe à toute facilité et cherche ainsi une popularité sans aucun complexe. On pourrait presque rapprocher sa démarche de la Pop d’Elli et Jacno à la fin des années 80. Il tente par sa musique d’établir un lien entre la musique classique, plus intemporelle et ses goûts plus "adolescents", Led Zeppelin ou Kate Bush.
Disponible en février 2008, le premier album du dénommé F.M. réconcilie deux approches longtemps considérées comme antagonistes : la pop et le classique. Pas élitiste pour un sou, F.M. entend ainsi proposer des morceaux à la fois accessibles et soignés. Les douze pistes de son album A Dream or Two sont bâties autour d’une instrumentation originale et 100% unplugged : sa guitare et sa voix, accompagnées d’un violon, un alto, un violoncelle et un cor.
En octobre 2013, François Maurin sort un nouvel album et lance son concept de concert avec un orchestre automate ! Après avoir déjà arpenté cette scène en mai 2008, il revient se produire en concert au Café de la Danse le 13 février 2014.
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