Découvrir les teintures végétales, c’est s’ouvrir à de multiples mondes peut-être nouveaux : le monde botanique, le monde textile, le monde chimique, le monde historique...et un monde d’une poésie incommensurable, celui de la couleur.
Après les plaisirs du jardinage, ou de la cueillette, c’est le temps des décoctions, infusions, mises en poudre, trempages et autres cuisines de précision.
Puis, c’est la surprise de la teinte. Autrement dit, c’est une pratique naturelle, expérimentale, sous le signe de la nuance et de l’étonnement. Le pastel, par exemple, est une fleur jaune au pouvoir colorant très fort et très...bleu.
Il existe beaucoup de manuels pratiques avec des conseils de jardinage pour cultiver des plantes tinctoriales, des informations sur des végétaux qui poussent naturellement dans les sentiers et qu’il faut reconnaitre, des recettes de teinture à proprement parler ( l’incontournable Michel Garcia par exemple...).
Certains artistes ont acquis des connaissances colossalles et une grande maîtrise de leurs gestes en rencontrant des artisans au Japon, en Inde ou en Afrique, comme Aboubakar Fofana, ou Jean-Pierre Brazs.
Des lieux se sont mis en place pour sensibiliser, former, produire, et préserver. A titre d’exemple :
Le Conservatoire des Ocres et des Pigments appliqués, dit l’Okhra
www.okhra.com
Le Jardin Conservatoire de Plantes Tinctoriales , de Lauris (Lubéron)
Pour une aide d’une extrême précision sur le vocabulaire technique, il faut se précipiter sans attendre sur le site www.dotapea.com
On peut trouver des recettes détaillées, sur certains blogs, comme sur http://plantes-couleurs.over-blog.net ou avec photos à l’appui, sur http://www.vive-la-creuse.com