Découvrez notre sélection de bons plans pour sortir à Paris samedi 16 et dimanche 17 octobre 2010.
- MUSIQUE.
A Pigalle se déroule les 15 et 16 octobre un festival au nom un peu étrange "Le Marché des Musiques Actuelles" qui cache en fait une pépite de concerts - une cinquantaine- se déroulant dans une quinzaine de lieux mythiques du quartier : Bus Palladium, la Boule Noire, le Divan du Monde, les Trois Baudets, la Cigale, ainsi que des bars du quartier comme les Noctambules. Le Mama se veut une vitrine pour les jeunes talents, émergents, susceptibles de s’exporter à l’étranger. La programmation fait donc une belle place par conséquent aux artistes chantant en anglais. Rock, hip-hop, electro, rap, pop, il y en a pour tous les goûts et beaucoup de concerts sont gratuits. Tous les détails sur www.mama-event.com.
- DANSE.
Chorégraphié par Jean-Claude Gallotta, "L’homme à tête de chou" repasse à Paris et vaut le détour. Sur des paroles et musique de Serge Gainsbourg, interprétée par Bashung en version enregistrée, et dansée par 14 interprètes, l’histoire de Marilou et son aventure avec un homme interné dans une clinique psychiatrique est un vrai coup de poing. Lyrique, sensuel, l’amour selon Gainsbourg est même carrément sexuel, y compris sur scène où ce ballet fait aimer l’amour et le sexe jusqu’à en mourir. Vendredi et samedi à 20h30, dimanche à 15h. Théâtre du Rond-Point, 2bis avenue Franklin Roosevelt, Paris 8e. Réservations au 01.44.95.98.21
- PEINTURE.
Dans le charmant petit musée de la Vie Romantique vient de démarrer l’ exposition "La Russie romantique à l’époque de Gogol et Pouchkine" présentant pour la première fois à Paris une sélection d’oeuvres du romantisme russe. Exceptionnellement prêtés par la célèbre galerie nationale Tretiakov de Moscou, quelque 80 peintures et dessins, sculptures et objets d’art, témoignent du génie romantique russe avec des portraits signés Karl et Alexandre Brioullov, Kiprensky ou Sokolov, des paysages de Vorobiev et Ivanov, ou de poétiques intérieurs de Tikhobrazov et Antonov. Musée de la Vie Romantique, 16 rue Chaptal, Paris 9e. Ouvert samedi et dimanceh de 10h à 18h.
- PHOTOGRAPHIE.
Pour sa 1ère exposition en France, le photographe Larry Clark est au coeur d’une belle controverse puisque ses oeuvres, censées être subversives pour les adolescents, sont à tort ou à raison interdites aux moins de 18 ans. Mondialement connu pour ses images mythiques de Tulsa, ou ses films cultes comme Bully et Ken Park, Larry Clark brosse sans fard et sans concession le portrait d’une jeunesse à la dérive, ayant perdu ses repères, et expérimentant drogues, sexe et armes à feu. Rétrospective sur 50 années de travail de l’artiste, avec plus de 200 clichés souvent inédits, c’est l’événement photographique de la rentrée. Musée d’Art Moderne de Paris, avenue du président Wilson, Paris 16e. Ouvert samedi et dimanche de 10h à 18h.
- PHOTOGRAPHIE.
Ne manquez pas non plus la magistrale rétrospective consacrée au photographe hongrois André Kertész. La visite suit son existence, à Budapest d’abord, puis à Paris au moment des Avants-Gardes jusqu’à New-York et montre comment ce photographe majeur du XXe siècle a élaboré dans son œuvre une véritable poétique de la photographie. On y découvre son sens inné de l’intime, ses expérimentations formelles, et ses séries ou thèmes récurrents comme les distorsions, les buildings new-yorkais, les cheminées ou la solitude. Au Jeu de Paume, place de la Concorde, Paris 8e. Ouvert samedi et dimanche de 10h à 19h.
- ART CONTEMPORAIN.
L’institut néerlandais nous offre souvent de belles expositions rafraîchissantes. En ce moment, "De Geer Van Velde à Rineke Dijkstra" est une passionnante exposition consacrée aux artistes hollandais contemporains imprégnés par le protestantisme. Issu d’œuvres achetées par les Frac (Fonds régionaux d’art contemporain) depuis 1982, l’ensemble retrace les principaux courants artistiques en Europe depuis les années 60 : peinture abstraite ou minimaliste, photographies, installations, performances vidéo. Sobriété nordique et audace semblent résumer le mieux cette passionnante exposition. Ouvert samedi et dimanche de 13h à 19h. Institut Néerlandais, 121 rue de Lille, Paris 7e.
- ARCHITECTURE.
Pour les amoureux de l’architecture parisienne, ne ratez pas au Pavillon de l’Arsenal l ’exposition "Paris 1950 : un âge d’or de l’immeuble". Inventives et souvent méconnues, les architectures des années 50 ont contribué à moderniser et à dessiner le Paris d’aujourd’hui, avec plus de 2500 immeubles de logements. Face aux problèmes du mal logement et de l’insalubrité, les architectes se soucient alors d’explorer de nouvelles formes et font émerger la grande échelle avec la construction de tours, barres ou résidences, rendue possible par la préfabrication. L’exploration d’une période charnière, qui vous permettra de découvrir la richesse et la variété du tissu urbain parisien. Ouvert samedi et dimanche de 10h30 à 18h30. Pavillon de l’Arsenal, 21 boulevard Morland, Paris 4e.
- HISTOIRE DE L’ART.
Une magnifique exposition vient de démarrer au Grand Palais, consacrée à la France entre Moyen Age et Renaissance. Deux cents œuvres (vitraux, manuscrits enluminés, mobilier, tableaux, statues religieuses) illustrent parfaitement les mutations formelles dans les grands ateliers d’art français de cette époque. L’exploration de cette période charnière dans l’histoire de l’Art, située entre les règnes de Charles VIII et de Louis XII, est passionnante et la scénographie met admirablement les oeuvres en valeur. Ouvert samedi et dimanche de 10h à 20h. Galeries Nationales du Grand Palais, 3 avenue du général Eisenhower, Paris 8e.