Nous vous suggérons des "bons plans" pour sortir à Paris samedi 28 et dimanche 29 mai 2011.
- THÉÂTRE.
A la Comédie Française, Yves Beaunesne met en scène "On ne badine pas avec l’amour" d’Alfred de Musset. Une jeune fille et son cousin se retrouvent après dix ans de séparation dans le château où ils ont grandi et où ils se sont aimés enfants... quelles seront les retrouvailles ? Avec Julie-Marie Parmentier, Loïc Corbery, Sulian Brahim, Roland Bertin, Danièle Lebrun, Christian Blanc, Pierre Vial. Comédie Française, site Vieux Colombier, 21 rue du Vieux Colombier, Paris 6e. vendredi et samedi à 20h, dimanche à 16H. Réservations au 01.44.39.87.00.
- DANSE.
Extrême et saisissant. Après "La Pornographie des âmes", le chorégraphe québécois Dave Saint-Pierre présente au Théâtre de la Ville "Un peu de tendresse bordel de merde". Provocant et plutôt cru, ce travail ose carrément la nudité et propose des situations physiques et émotionnelles extrêmes... Aux antipodes des convenances, une création musclée aux qualités plastiques indéniables. Vendredi et samedi à 20h30, dimanche à 15h. Théâtre de la Ville, place du Châtelet, Paris 4e. réservations au 01.42.74.22.77
- ART CONTEMPORAIN.
Outre à la Monumenta 2011 (Grand Palais) où il est à l’honneur, l’artiste anglo-indien Anish Kapoor fait l’objet de deux autres expositions dans Paris au même moment. A l’ Ecole Nationale des Beaux-Arts, vous découvrirez des sculptures en ciment dans la chapelle des Petits Augustins. Entrée libre. ENSBA, 14 rue Bonaparte, Paris 6e. A la galerie Kamel Mennour, l’artiste y présente une série de nouvelles sculptures où nos perceptions et nos sensations sont toujours mises à mal ! Entrée libre, galerie Kamel Mennour, 47 rue Saint-André des arts, Paris 6e.
- JARDIN.
Ce week-end, c’est la 8e édition de "Jardins, jardin", dans le jardin des Tuileries. Ce salon vous dévoile des créations éphémères de paysagistes, architectes et designers à l’imagination sans limite... Une vingtaine de jardins éphémères seront créées, parmi lesquels l’incroyable jardin des cimes, de Jean-Philippe Poirée-Ville, ou les oeuvres de François Maes, Nicolas Gilsoul, Laurent Bizais. Potagers à la verticale, poulaillers urbains ou encore totems animaliers, le jardin urbain est devenu un must. Ouvert samedi et dimanche de 10h à 19h. Jardin des Tuileries, Paris 1er.
- PORTES OUVERTES.
Ce week-end, deux quartiers d’artistes vous ouvrent leurs portes. Dans le 13e, les artistes des Frigos, ce lieu mythique ayant pour cadre de vie et de travail d’anciens entrepôts frigorifiques, est ouvert samedi de 14h à 22h, et dimanche de 14h à 20h. Les Frigos, 19 rue des Frigos, Paris 13e. A Belleville, 250 peintres, plasticiens, sculpteurs, céramistes, photographes, vous ouvrent leurs ateliers, avec en prime des animations. Ouvert samedi et dimanche de 14h à 21h. Plan du parcours sur www.ateliers-artistes-belleville.org
- PHOTOGRAPHIE.
A la Maison Européenne de la Photographie, l’exposition "L’objet photographique : une invention permanente" propose de découvrir l’ensemble des dispositifs de prise de vue : contact, sténopé, objectif photographique., et des processus de fabrication ou de modification des divers "objets" : positifs directs, négatifs, tirages, qui constituent l’atelier du photographe. Une exposition didactique et passionnante, illustrée par des oeuvres issues des différentes collections patrimoniales. Ouvert samedi et dimanche de 11h à 20h. MEP, 5-7 rue de Fourcy, Paris 4e.
- ARCHITECTURE.
Quel héritage les années 1980 ont-elles laissé à Paris et à la métropole ? En décryptant des sites et édifices d’Ile-de-France emblématiques de cette époque, les architectes Lionel Engrand et Soline Nivet nous proposent de découvrir comment on concevait la ville il y a trente ans. Des grands projets aux villes nouvelles en passant par les parcs urbains, "Architecture quatre-vingt - une chronique métropolitaine" propose un passionnant inventaire de cette décennie. Pavillon de l’Arsenal, 21 bd Morland, Paris 4e. entrée gratuite. Ouvert samedi de 10h30 à 18h30 et dimanche de 11h à 19h.
- PEINTURE.
Au musée d’Art Moderne vient de démarrer une exposition consacrée à Marc Desgrandchamps, peintre lyonnais considéré comme un artiste majeur de la scène contemporaine française. Son univers onirique et mystérieux se dévoile à travers une quarantaine de toiles : baigneuses, personnages familiers, scènes de plage où les protagonistes apparaissent et disparaissent à la surface de la toile. Musée d’Art Moderne, 11 avenue du président Wilson, Paris 16e. Ouvert samedi et dimanche de 10h à 18h.