Sortir à Paris samedi 29 et dimanche 30 janvier 2011
Découvrez notre sélection de "bons plans" week-end pour sortir à Paris samedi 29 et dimanche 30 janvier 2011.
- THÉÂTRE.
A la fois chorégraphe, auteur, metteur en scène et plasticien, le néerlandais Jan Fabre est souvent perçu comme un provocateur avec ses spectacles coup de poing. En ce moment, il propose sa "Trilogie", trois monologues conçus pour le comédien Dirk Roofthooft. Du 27 au 29 janvier, vous pourrez découvrir le premier volet, "L’ Empereur de la perte", un « plaidoyer pour l’imperfection, la beauté de perdre, le désir toujours récurrent de “recommencer”, de tout “oublier” sauf le refus » dixit l’auteur. Ici Jan Fabre tend un miroir et se réinvente une fois de plus. Vendredi et samedi à 20h30. Théâtre de Chaillot, place du Trocadéro, Paris 16e ; Réservations au 01.53.56.30.00
- DANSE.
Du 29 janvier au 6 février, la chorégraphe AnneTeresa de Keersmaeker reprend au Théâtre de la Ville son spectacle événement du festival d’Avignon 2010, "En attendant". Explorant les potentialités de la musique, elle nous plonge ici en plein XIVe siècle avec les dissonances et contrastes de l’Ars Subtilior, un délicat maniérisme polyphonique né alors que volent en éclats les piliers sociaux, politiques et religieux de la société médiévale. Un spectacle intense et vibrant mené par 8 danseurs et 4 musiciens live. Théâtre de la Ville, place du Châtelet, Paris 4e. samedi à 20h30, dimanche à15h. réservations au 01.42.74.22.77.
- ART CONTEMPORAIN.
Mondialement connu pour ses "one minute sculpture", l’autrichien Erwin Wurm, doué d’un humour et d’un sens de l’absurde incomparable, présente actuellement "Yes biological" à la galerie Thaddaeus Ropac : des personnages -sculptures - en costume rose, sans tête ni main, répondent à des objets surdimensionnés, comme par exemple un képi géant de police française...
Ouvert samedi de 10h à 19h, galerie Thaddaeus Ropac, 7 rue Debelleyme, Paris 3e.
- PEINTURE.
A la Pinacothèque vient de démarrer la passionnante exposition "Romanov, tsars collectionneurs". Constituées à partir de la fin du XVIIe siècle, les collections impériales russes comptent rapidement parmi les plus importantes d’Europe. Les Romanov seront génération après génération des passionnés d’art jusqu’à la chute de leur Empire en 1917. Rembrandt, Rubins, Poussin, Van Dyck, Ruysdael, Vélasquez, Murillo ou Greuze, 99 peintures époustouflantes sont offertes aux yeux du public français. Ouvert samedi et dimanche de 10h30 à 18h. Pinacothèque de Paris, 28 place de la Madeleine, Paris 8e.
- PHOTOGRAPHIE.
Au Bal, nouvel espace photographique ouvert près de la place de Clichy, "Cinq étranges albums de famille" propose l’exploration par 5 artistes - Alessandra Sanguinetti, Emmet Gowin, Erik Kessls, Sadie Benning et ralph Eugène Meatyard - de l’album de famille. Cinq étranges albums de famille entre fiction et réalité, où chaque artiste se prend au jeu de l’ exploration ambiguë et risquée de son histoire familiale. Ouvert samedi de 11h à 20h, dimanche de 11h à19h. Le Bal, 6 impasse de la Défense, Paris 18e.
- ART BRUT.
A la Halle Saint-Pierre a démarré l’exposition "Sous le vent de l’Art Brut", qui présente une partie de la collection Charlotte Zander. Cette collection unique et riche de 4 000 œuvres rassemble un grand nombre de créateurs fous, naïfs, visionnaires, autodidactes de toute sorte qui se sont imposés sur la scène de l’art moderne. Ici, vous découvrirez les oeuvres de 49 artistes : les "classiques" de l’art brut - Rousseau, Bauchant, Wölfli, Carlo, Madge Gill, Lesage, Crépin, Walla ou Scottie Wilson -, mais aussi Bill Traylor, Boix-Vives, Wallis et Séraphine de Senlis. Ouvert samedi et dimanche de 10h à 18h. halle Saint-Pierre, 2 rue Ronsard, Paris 18e.
- PHOTOGRAPHIE.
A la fondation Henri cartier-Bresson, le photographe sud-africain David Goldblatt présente "TJ" (du nom de l’ancien système d’enregistrement des véhicules sud-africains avant l’informatisation). L’artiste a consacré une bonne partie de son travail à l’exploration de Johannesburg, racontant la ségrégation de l’apartheid, puis les conséquences humaines et actuelles telle que la violence urbaine. Ouvert samedi de 11h à 18h45, dimanche de 13h à 18h30. Fondation Henri cartier-Bresson, 2 impasse Lebouis, Paris 14e.