Cassis, un petit port de Méditerranée dans les Bouches du Rhône

Entre vignes et pinèdes, la petite route serpente doucement vers Cassis. Entre le Cap Canaille (la plus haute falaise maritime d’Europe à 365 m, entre Cassis et La Ciotat) et la calanque de calcaire blanc, le petit village de Cassis.

A 20 km à l’est de Marseille, un village touristique baigné par les traditions provençales : Cassis.

La devise provençale de Cassis que l’on doit à Frédéric Mistral est : « Qu a vist Paris, se noun a vist Cassis, n’ai rèn vist », ce qui signifie « Qui a vu Paris et pas Cassis, n’a rien vu ».

C’est bien avant les romains que l’on trouve des traces de vis à Cassis. Mais l’expansion de la cité date du XVIIIe siècle, quand les cassidains sont sortis de leur fortifications pour développer les activités autour de la morue avec les sècheries, le travail du corail, l’extension de la vigne, les carrières de ciment, de chaux et de pierre. La pierre de Cassis avait une réputation mondiale. Tous les grands quais des ports de la méditerranée sont construits à partir de cette pierre : Alexandre, Alger, Le Pirée, Port Saïd. Le socle de la statut de la Liberté de New-York est réalisé à partir de la pierre de Cassis.

Au XXe siècle, ces activités cèdent leur place au tourisme, sauf pour le vin de Cassis qui fut parmi les trois premiers vins de France à bénéficier d’une protection avec une appellation d’origine contrôlée (AOC) dès 1936. Le vin blanc de Cassis est issu de l’un des lieux les plus anciens de la viticulture en France. Avant d’être totalement anéanti en 1890, par le phylloxéra, le cépage du vin de Cassis était le muscadet.
Un terroir qui a su donner de bons rendements, puisqu’en 2007, les 200 ha ont produit 1 000 000 de bouteilles.

Le petit port de Cassis et ses célèbres pointus à largement contribué à l’image touristique contributive du développement de cette activité dans le village. Durant la saison estivale, le chenal d’accès au port est balisé. En hiver, rentrer à Cassis s’effectue par la passe, en prenant garde au banc de la Cassidaigne, comme aux rochers des digues.
La ciotat n’est qu’à 6 miles de Cassis. De l’autre côté, la Pointe Rouge de Marseille est 13 miles. Les plaisanciers téméraires ne manqueront pas les îles Porquerolles à 35 miles nautiques. Naviguer dans les calanques est un réel plaisir à condition de respecter les consignes et les bons usages pour respecter ces lieux d’exception. Des circuits existent toute l’année pour plus d’informations, se rendre au petit kiosque jaune sur la place du jeu de boules sur le port.

Capitainerie du Port de Cassis
Quai Des Moulins
13260 CASSIS
Tel : 04 42 32 91 65 - Fax : 04 42 36 89 86
E-mail : portdecassis@orange.fr

Le bateau à Cassis n’a rien d’obligatoire et les plages vous attendent d’autant plus que depuis mai 2011, e certificat officiel a été remis par le Bureau Veritas faisant de Cassis la première ville certifiée pour son système de Gestion de la Qualité des Eaux de Baignade dans les Bouches-du-Rhône.
Alors, la plage principale de la Grande Mer, au pied de la colline du Château, comme l’Arène, l’anse du Corton ou encore la plage du Bestouan (baignade surveillée).

La pureté de l’eau à Cassis permet le développement d’une flore et d’une faune aquatique remarquable de plus de 40 espèces protégées. Demeure encore la possibilité de rencontrer le corail rouge ou or rouge qui a fait la réputation historiques des bijoux de Cassis (merci à G.Boisleux pour la photo).

A Cassis, il est un spectacle à ne pas manquer : ce sont les falaises du Cap Canaille. au couchant. Leur rougeoiement contraste étonnamment avec le blanc réfléchissant du calcaire des calanques. La route touristique des crêtes (sur 15km) permet de rejoindre La Ciotat en passant par le Cap Canaille et ses 399m. Des parkings sont aménagés pour permettre d’apprécier ce paysage grandiose.

En ville, vous laisserez vos pas vous guider vers les fontaines. La Fontaine des Quatre Nations qui profite des réaménagements de la place. La Fontaine Baragnon du nom du Baron qui a oeuvré pour l’adduction de l’eau du canal de Marseille à Cassis en 1892. Enfin, la grande fontaine du square Savon qui désaltère les joueurs de boules.