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Des obus sur les plages, après la tempête


Après la tempête du 9 février, les démineurs ont dû intervenir plusieurs fois sur les plages de Vendays-Montalivet, et une fois à Soulac. Les forts coefficients de marée, entre 100 et 107, des grosses vagues de plus de 4 mètres, et beaucoup de vent sont à l’origine d’un mouvement d’érosion important sur le littoral. Et il n’en faut pas plus pour faire remonter à la surface des vestiges de la Seconde Guerre mondiale.

Plus que le vent, même s’il a une réelle incidence sur la dynamique des courants et de l’érosion, c’est surtout le couple « vagues et gros coefficients de marée » qui se charge à chaque fois de cet inquiétant travail de désensablement des « trésors de guerre ». Les spécialistes des explosifs entrent alors en scène. "C’est presque devenu un rituel lorsque les éléments se déchaînent", reconnaît l’un d’eux...

Le plus souvent, l’alerte est donnée par des promeneurs. Les gendarmes sont alors avertis. Et les démineurs arrivent à la rescousse. En 2008, sur les départements de la Gironde, du Lot-et-Garonne, de la Dordogne et de la Corrèze, l’équipe de déminage de la Sécurité civile basée à Mérignac, un effectif de 12 personnes, est intervenue à 252 reprises sur des munitions de guerre.

Selon des spécialistes de la question, la Seconde Guerre mondiale donnera encore « 500 à 700 ans de travail aux démineurs ». Évidemment, leur message est évident : « On ne touche pas aux engins ! 70 % de ces engins fonctionnent encore très bien. Les explosifs à l’intérieur sont intacts. Nous n’avons aucune peine à les faire exploser ! ».

Le 23 février 2009. Source Sud-ouest.

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Pour aller plus loin
lundi 23 février 2009,    Alain Rassat