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Jardins : le retour en force


Crise oblige, le jardin revient à la mode. Pour améliorer leur pouvoir d’achat, les Toulousains redécouvrent le plaisir de jardiner en famille, comme dans les jardins familiaux de la rue de Bourrassol. Le consommateur recherche une alimentation de qualité, avec des légumes de saisons, mais aussi plus de saveurs dans les tomates, à l’inverse de celles qui sont, souvent sans goût, élevées sous serres. C’est aussi consommer les fruits et légumes de sa région, qui n’ont donc pas subi des kilomètres pour arriver jusqu’au marché...

Les Toulousains cultivent leurs jardins, lorsqu’ils ont la chance d’en avoir un... Certains accédent aux jardins ouvriers de la ville, dont les listes d’attente enflent de jour en jour. Des étudiants s’y mettent également, comme ceux de Véracruz, l’association naturaliste et écologiste de l’Université Paul-Sabatier.

Les Amap, associations pour le maintien d’une agriculture paysanne, sont victimes de leurs succès. La cinquantaine de structures toulousaines proposent chaque semaine un panier de légumes en vente directe. Il n’y aurait plus, d’ailleurs, assez de producteurs locaux pour faire face à la demande. « De plus en plus de collectivités locales ont pris en compte cette demande des habitants et se lancent pour garder des terres et des paysans nourriciers sur leurs territoires », explique l’un des responsables des Amap dans La Dépêche.

Avec les jardins familiaux, c’est aussi du lien social, des échanges entre habitants d’un même quartier. Ce concept a été imaginé à la fin du XIXe siècle par l’Abbé Jules Lemire (député-maire d’Hazebrouck dans le Nord). L’objectif était de permettre aux ouvriers de disposer d’une parcelle de terre pour cultiver les fruits et légumes nécessaires à leur foyer. C’est une loi de 1952 qui, ensuite, a introduit l’appellation officielle « jardins familiaux » en précisant que la gestion de ce type de jardins doit être confiée à des associations loi 1901. Moyennant une cotisation annuelle, les parcelles sont mises à disposition des particuliers qui peuvent y cultiver fruits, fleurs ou légumes en vue d’un usage non commercial.

A Toulouse, les jardins familiaux ont fleuri dans différents quartiers : la Faourette, les Argoulets, rue de Bourrassol, aux Amidonniers, vers la cité Madrid ou encore chemin de Chantelle. Et un nouveau site de 8 000 m2 vient d’être mis en place par la municipalité dans le quartier de Pouvourville, soit 32 jardins individuels d’une surface moyenne de 220 m2, tous équipés d’un abri avec récupération des eaux de pluie. Une parcelle est réservée à l’école (juste en face) afin d’initier les enfants au jardinage et à la protection de l’environnement. Des jardins familiaux existent aussi dans les communes de Tournefeuille ou de Balma (le long du périphérique Est). La gestion de ces jardins est assurée par l’association des Jardins Familiaux de la Garonne (5 rue Darquié, 31000 Toulouse).

Evous. Le 3 novembre 2008.

(Source La Dépêche)

Photo. jupiterimages. libres de droits.


Le jardin, c’est aussi le plaisir d’y ajouter quelques fleurs... Selon un spécialiste : "en novembre, les derniers bulbes sont arrachés et remisés. Les plantes fragiles reçoivent d’urgence leurs protections d’hiver. C’est aussi la bonne période pour planter bruyères et bulbes de printemps (perce-neige, crocus, narcisses, tulipes,…), pensées et primevères. Les rosiers sont butés et taillés. Au balcon, les pots sont rentrés ou protégés du gel. Au potager, à la récolte de la mâche et des crosnes, s’ajoute le compost. Au verger, c’est la meilleure saison pour planter les arbres et arbustes". Et puis, comme le souligne le proverbe : « À la Ste Catherine, tout bois prend racine ».

Informations pratiques
Adresse, horaires, numéro de téléphone, liens...

lundi 3 novembre 2008,    Alain Rassat