Depuis le 13 octobre, les personnels en grève de Météo France ne désarment pas, estimant "insuffisantes" les dernières propositions de la direction. Les grévistes protestent contre le plan de restructuration ramenant le nombre des centres départementaux de 100 à 40 d’ici à 2017.
La grève déclenchée il y a une semaine a été reconduite hier lundi 20 octobre à mains levées par une large majorité des 400 participants à l’assemblée générale du site de Toulouse, le plus important de France.
Dimanche, à l’issue de deux journées de discussions, le PDG de Météo France Pierre-Etienne Bisch, qui n’entend plus parler de centres départementaux mais de centres territoriaux réunissant deux à trois départements, avait accepté d’ajouter quinze centres supplémentaires au plan de restructuration de l’établissement public.
Une proposition qualifiée "d’avancée" par les organisations syndicales mais finalement rejetée par l’assemblée générale des personnels, réunis lundi après-midi au météopole de Toulouse, qui emploie un millier de personnes.
En revanche, les grévistes ont renoncé à un nouveau blocage total, et ont permis l’entrée des "notifiés", une tentative qui avait entraîné l’intervention de la police contre les grévistes, mardi dernier..
Les agents de Météo France ont par ailleurs voté à la quasi-unanimité un appel aux fédérations et confédérations syndicales pour qu’elles interviennent en leur faveur auprès du ministre de tutelle, Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie, du développement et de l’aménagement durables.
Le 21 octobre 2008. Source AFP et la Dépêche.