Milos : Nouvel album hommage aux Beatles

Aussi à l’aise sur scène qu’en studio, Milos Karadaglic enchaine les albums. Après Latino et Aranjuez, le jeune artiste reprend des classiques des Beatles sur son nouvel album à paraitre en janvier 2016.

Depuis son Monténégro natal où il a appris la guitare à 8 ans, Miloš Karadaglic a gravi patiemment les marches de la gloire, en passant par la Royal Academy of Music de Londres, jusqu’à la signature de son contrat d’artiste chez Deutsche Grammophon.
Sur Blackbird - à paraitre le 15 janvier 2016 - il revient avec des arrangements et des interprétations innovants de classiques des Beatles avec à ses côtés des collaborateurs de renom issus de milieux très éclectiques, comme Gregory Porter, Tori Amos, ou encore Anoushka Shankar. Soucieux de retrouver le son du groupe mythique, Milos a souhaité enregistrer cet album dans les studios d’Abbey Road, avec des micros d’époque. "Quand je suis arrivé en Angleterre pour mes études à l’âge de 17 ans, une des premières choses qu’on m’aie demandé d’apprendre a été l’arrangement de ’Yesterday’. Cela a été ma toute première expérience pop à la guitare ! D’où ce besoin désormais de revisiter ce répertoire..."

Après les succès de Mediterraneo et Latino, Miloš reprend sur son troisième opus Aranjuez d’autres grands classiques de la guitare dont le Concerto d’Aranjuez et la Fantaisie pour un Gentilhomme de Joaquin Rodrigo. Le programme est complété par des œuvres de Manuel de Falla et Fernando Sor. La dernière piste de l’album est un hommage aux Beatles avec la reprise de la chanson mythique Michelle.
Accompagné sur ce disque par le London Philarmonic Orchestra et le jeune et charismatique chef Yannick Nézet-Séguin, Miloš ne manquera pas de venir le défendre en France. Rendez-vous à Paris le 17 mars 2014 pour un concert unique au Théâtre Adyar.

Nouveau disque, nouveau défi pour Milos ! Sur Latino, le chanteur et musicien natif du Monténégro s’attaque à une périlleuse série de reprises. On y trouve des œuvres du répertoire pour guitare classique, tel le magnifique Prélude n°1 de Villa-Lobos, mais aussi de grands succès populaires de la musique d’Amérique Latine. Y sont ainsi revisités Libertango et Oblivion de Piazzolla ou encore Quizás Quizás et La Cumparsita. Autant de versions inédites que le public pourra découvrir lors de la tournée de Milos !
Sortie le 11 juin 2012.

Sur Mediterraneo, bon nombre des pièces enregistrées ici ont été écrites à l’origine pour le piano, mais elles paraissent parfaitement naturelles à la guitare. "C’est un défi, explique Miloš : pendant que l’accompagnement est arpégé en douceur à la basse, la mélodie en tierces arrive en haut. Jouer cela avec une seule guitare est tout à fait grisant."
L’œuvre qui reflète la plus grande part de l’histoire de Miloš est la suite Koyunbaba (1985) du compositeur-guitariste italien Carlo Domeniconi : "Je l’ai entendue pour la première fois quand je venais d’arriver à Londres. Avec son thème tiré d’un chant populaire turc et son monde sonore magique, elle m’évoquait bien des souvenirs et tous ces lieux que j’avais quittés."
Il était inévitable que figurent ici des pièces de Francisco Tárrega, père de la guitare moderne espagnole. "Des célèbres Recuerdos de la Alhambra à Lágrima et Capricho árabe, toutes les œuvres de l’album sont pures et magiques. En même temps, elles parlent tout autant au mélomane le plus cultivé qu’à l’homme de la rue. On y reconnaît la beauté et l’essence véritable de la guitare classique."
Sortie le 13 juin 2011.

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