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Découvrir Paris autrement : Le Paris d’Adèle Blanc-Sec


A l’occasion de la sortie en salle du film "Adèle Blanc-Sec" réalisé par Luc Besson et adapté de la célèbre B.D. de Tardi, Paris.fr vous propose de découvrir un Parcours Cinéma dédié au film. Du pont Royal à la Gare du Nord en passant par le Muséum d’Histoire Naturelle ou la Prison de la Santé, partez dans les rues de Paris sur les traces de cette héroïne pas comme les autres, interprétée à l’écran par Louise Bourgoin.

Les Parcours cinéma invitent à découvrir Paris, ses quartiers célèbres ou insolites, des lieux connus ou inconnus à travers des films réalisés dans la capitale.

Adèle Blanc-Sec
En cette année 1912, Adèle Blanc-Sec,
jeune journaliste intrépide est prête à tout
pour arriver à ses fins, y compris débarquer en
Egypte et se retrouver aux prises avec des momies
en tout genre.
Au même moment à Paris, c’est la panique
 ! Un oeuf de ptérodactyle, vieux de 136
millions d’années, a mystérieusement éclos
sur une étagère du Jardin des Plantes, et l’oiseau
sème la terreur dans le ciel de la capitale.
Pas de quoi déstabiliser Adèle Blanc-Sec,
dont les aventures révèlent bien d’autres
surprises extraordinaires…

Pont Royal Paris 1er
Dès le début du XVIIe plusieurs tentatives ont lieu pour
établir un pont entre le Louvre et le boulevard Saint-
Germain au droit de la rue du Bac. Le premier ouvrage
en bois est emporté par une crue en 1684. Il s’avère
urgent de le reconstruire à cause de l’encombrement
du pont Neuf. Aussi Louis XIV ordonne la construction
d’un pont en pierre par le célèbre architecte Jules
Hardouin-Mansart. Le pont en pierre de 130 m de long,
constitué de cinq arches est construit de 1685 à 1689.
Depuis sa construction il n’a été que légèrement
modifié. Classé monument historique en 1939, de
tous les ponts anciens c’est certainement celui qui a le
mieux conservé son aspect d’origine, témoignage du
style classique.

Place des Pyramides, Paris 1er
La place tient son nom à la victoire de Bonaparte
en Égypte en 1798. Elle est ouverte en 1802 et
donne sur la rue de Rivoli qui permet de se rendre
jusqu’à la Concorde à l’abri des arcades. Les
immeubles qui bordent les Tuileries et le Louvre
présentent des façades identiques, à trois étages.
En 1872, Frémiet reçoit la commande d’une Jeanne
d’Arc équestre, grandeur nature, près de l’endroit
où fut blessée « la Pucelle d’Orléans ». Dès sa
mise en place, en 1874, l’oeuvre fit l’objet de vives
critiques : le contraste, voulu par l’artiste, entre le
cheval de labour (un percheron) et la jeune fille
fragile, figée dans son armure d’homme, déroute
le grand public.

Prison de la Santé Paris 14e
La maison d’arrêt de la Santé est la dernière prison qui
subsiste dans Paris. Elle fut construite pour 1 000 détenus
par Émile Vaudremer entre 1861 et 1867. À la fin du
XIXe, des quartiers spéciaux furent créés pour recevoir les
forçats en partance pour le bagne, les condamnés à mort
et les politiques. Après la démolition de la prison de la Roquette,
les condamnés à mort étaient guillotinés à l’angle
du boulevard Arago et de la rue de la Santé. De 1939 à
1974, date de la dernière exécution capitale à Paris, les
exécutions avaient lieu dans l’enceinte de la prison. La
prison a souvent été surpeuplée. Aujourd’hui, en partie
désaffectée, elle ne reçoit plus qu’environ 550 hommes.
Pour en savoir plus : exposition « L’impossible photographie,
prisons parisiennes » au Musée Carnavalet
jusqu’au 4 juillet 2010.

Gare du Nord, Paris 10e
La gare signée Jacques Hittorff date de 1861. Elle est
reliée au métro en 1906 et sera rénovée en 1998. Elle
offre une façade classique autour d’un arc de triomphe et
de 23 statues symbolisant des grandes villes d’Europe et
du nord de la France. Les voyageurs venus de Londres,
d’Amsterdam, de banlieue et du métro s’y rejoignent.
Elle a inspiré nombre de cinéastes, notamment Alain
Robbe-Grillet dans Trans-Europ-Express (1966), Patrice
Leconte pour Monsieur Hire (1989), Yvan Attal pour Ma
femme est une actrice (2001), Jean-Pierre Jeunet pour
Le fabuleux destin d’Amélie Poulain (2001), ou encore
Steven Soderbergh pour Ocean’s Twelve (2004)… Quant
à Adèle Blanc-Sec, trois gares ont été utilisées pour le
tournage : son train arrive gare Saint-Lazare, elle foule
le quai gare d’Austerlitz et sort gare du Nord…

Porte Saint-Denis, Paris 10e
Louis XIV qui a porté la guerre hors des frontières,
souhaite faire de Paris une ville ouverte. À la place
des enceintes de Charles V, les portes monumentales
voulues par Colbert marquent l’entrée dans
Paris. La porte Saint-Denis édifiée en 1672 par l’architecte
Blondel est un arc de triomphe mettant à
l’honneur les victoires sur la Hollande et le Rhin.
La Porte Saint-Martin sera construite en 1674. Dès
le XIXe, les grands boulevards deviennent une promenade
élégante de la Bastille à la Madeleine. Les
Parisiens se mettent à fréquenter les théâtres, les
cafés, puis au XXe les premiers cinémas : le Max
Linder en 1912 et le Grand Rex en 1932 avec ses
2650 places.

Muséum d’Histoire Naturelle, Paris 5e
Le Jardin des Plantes, dédié aux sciences et à la
nature, à la recherche et à l’enseignement, occupe
23 hectares et comporte plusieurs galeries dédiées
à la paléontologie, à l’anatomie et à la minéralogie.
Il ouvre en 1640 sous Louis XIII : une bâtisse abrite
des échantillons des règnes végétal, animal et minéral
collectés par des voyageurs du monde entier. En 1792,
la création d’une ménagerie attire un public captivé ;
plus de 600 000 visiteurs découvrent la première girafe
vue en France offerte par l’Égypte à Charles X. La
Grande Galerie de l’Évolution ouvre en 1994, conçue
par les architectes Paul Chemetov et Borja Huidobro.
Sa mise en scène offre un aspect vivant et mystérieux.


Les Parcours cinéma ont été initiés à l’occasion de la sortie de « Paris je t’aime » en 2006. Depuis, une dizaine de promenades ont vu le jour :
Paris je t’aime (film collectif) : la place des Fêtes, le faubourg Saint Denis, la Bastille,
Le diable s’habille en Prada de David Frankel, le Pont des arts, le Musée Galliera, le quartier de
la Bûcherie…
La Môme d’Olivier Dahan le cimetière du Père Lachaise, la place Edith Piaf, l’escalier de la rue
Drevet,
Ratatouille de Brad Bird, le Musée des Egouts, Aurouze le dératiseur,
Rush Hour 3 de Brett Ratner, les Invalides, la Tour Eiffel, la place de l’Opéra
Paris de Cédric Klapisch , l’Hôtel de Lauzun, le jardin du Palais Royal, les catacombes…
Chéri de Stephen Frears, le Paris des années 30, Hôtel Mezzara, immeuble les
Chardons, Maxim’s, Place Colette.
Musée Haut Musée Bas de Jean Michel Ribes : Ecole des Beaux Arts, Petit Palais, Cité de la
Musique…
L’armée du Crime de Robert Guédiguian, premier parcours historique : rue au Maire, rue des
Immeubles Industriels, rue du Groupe Manouchian…
Le Petit Nicolas de Laurent Tirard : rue René Goscinny, rue Jules Siegfried, Place Monge…
Gainsbourg, Vie héroïque de Joann Sfar : rue de Verneuil, rue André del Sarte, Port de Montebello, La Cité internationale des Arts, ...

Informations pratiques
Adresse, horaires, numéro de téléphone, liens...

Pour aller plus loin
jeudi 12 mai 2011,    Adele