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Élections régionales : Les candidats en Ile-de-France

L’Ile-de-France bascule à droite ! Dimanche 13 décembre, les Républicains et leur tête de file Valérie Pécresse ont ravi la présidence de la région aux socialistes.
Pour rappel, voici quels étaient les candidats aux élections régionales de 2015 en Ile-de-France.


Après la défaite subie par le Parti Socialiste lors des élections municipales de 2014, puis des départementales de 2015, tous les regards se tournaient vers les élections régionales de décembre 2015. Une nouvelle déroute était-elle à prévoir à gauche ? Combien de régions allaient tomber dans l’escarcelle des "Républicains" (ex-UMP) ? Quid de Paris et sa région ?

LES CANDIDATS EN ÎLE-DE-FRANCE

---SECOND TOUR---

VALÉRIE PÉCRESSE (Les Républicains / UMP) :

Candidate malheureuse de 2010, déjà face à Jean-Paul Huchon, la députée des Yvelines n’en démord pas : la présidence de la région Ile-de-France, elle la veut et elle l’aura ! Elle n’a d’ailleurs pas attendue d’être nommée par le nouveau président de l’UMP Nicolas Sarkozy coordinatrice des élections régionales pour fustiger la politique socialiste dès qu’un micro s’est retrouvé à portée de voix. Et ça marche : dans un sondage Ifop pour Paris Match publié en décembre 2014, madame Pécresse arrivait en tête des intentions de vote. Avec l’aide de ses alliés traditionnels, le parti conservateur devait même remporter le second tour avec 41% des voix...
Au soir du premier tour, pourtant, la victoire est moins éclatante. La candidate pointe en tête, mais son avance est plus courte que prévue. Autre souci : elle n’a aucun réservoir de voix à sa disposition.
Mais c’est sans doute une partie des électeurs frontistes qui lui a permis de ravir la région lors du second tour. Valérie Pécresse prend ainsi la tête de l’Ile-de-France, avec près de 44% des voix.

CLAUDE BARTOLONE (PS) : Après avoir quelque peu tergiversé, le président de l’Assemblée nationale s’est finalement décidé en mai 2015. "Si ma candidature peut permettre le rassemblement, je la déposerai", a-t-il ainsi affirmé. Capable de rassembler largement à gauche, le sexagénaire permet surtout d’éviter à son parti une guerre fratricide. Car si la gauche espère conserver la présidence de la région, un duel entre Jean-Paul Huchon et sa numéro deux, Marie-Pierre de La Gontrie, n’aurait fait que renforcer la candidature UMP. Depuis l’annonce, Claude Bartolone a reçu le soutien de Manuel Valls et de la maire de Paris, Anne Hidalgo.
Après un score honorable au premier tour (25,1%), le candidat a été rejoint dans son élan par les listes communistes et écologistes. Mais avec seulement 42%, le bloc de gauche sera finalement battu au second tour.

WALLERAND DE SAINT-JUST (FN) : Trésorier et membre du Bureau Exécutif du Front National, cet avocat de profession a visiblement profité de la "crise des migrants" et réalisé un score encore jamais atteint par son parti dans la région. Imperméable à sa récente mise examen dans l’affaire du financement illicite du Front national, les sondages justifiaient son optimisme. "Valérie Pécresse et Claude Bartolone, c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Ma liste représente une vraie alternative, explique Wallerand de Saint-Just, le 5 octobre 2015 dans 20 Minutes. Je n‘ai guère de doute quant à notre présence au second tour."
En effet, le candidat sera bien présent au second round. Néanmoins, avec près de 18% des voix au premier tour, il ne peut prétendre à la victoire. Reste à savoir si ses électeurs lui resteront fidèles ou décideront plutôt de se déporter vers la candidate de droite afin de faire barrage aux socialistes...

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---PREMIER TOUR---

EMMANUELLE COSSE (EELV) : Ce n’est plus un secret depuis février 2015. La patronne des Verts est candidate pour mener une liste aux prochaines élections régionales de décembre 2015. Celle qui occupe depuis 2010 le poste de vice-présidente de la Région chargée du logement souhaite ainsi faire progresser l’influence des écologistes en Ile-de-France. "Les Franciliens veulent vivre dans un cadre moins pollué, disposer de transports qui leur permettent d’aller travailler dans des conditions correctes, avoir des logements moins chers. Nous devons répondre à ces attentes", déclare la candidate EELV.

YANN WEHRLING (MoDem) : C’est en février 2015, lors d’un conseil national, que le MoDem, par la voix de son président François Bayrou, a choisi ses chefs de file pour les prochaines élections régionales. Le Strasbourgeois Yann Wehrling a été désigné pour mener campagne en Ile-de-France. Ancien secrétaire national des Verts, le quadra a rejoint le Mouvement démocrate en 2008 pour en devenir le porte-parole national en septembre 2010.

NICOLAS DUPONT-AIGNAN (Debout la France) : Le député de l’Essonne, maire de Yerres et président de Debout la France a confirmé qu’il serait tête de liste pour sa formation aux élections régionales 2015 en Île-de-France. Son parti présentera d’ailleurs des candidats dans toutes les régions.
Lors des élections régionales de 2010, l’élu souverainiste avait déjà tenté de "porter les couleurs du gaullisme" en Ile-de-France et avait recueilli 4,15 % des voix. Cinq ans plus tard, il serait crédité de 6,5% des voix.

PIERRE LAURENT (FG) : Secrétaire national du Parti communiste français - succédant à Marie-George Buffet - Pierre Laurent est aussi conseiller régional d’Ile-de-France depuis mars 2010. Ce journaliste de profession est parvenu à s’installer en tête de liste du Front de Gauche pour les élections régionales 2015, entouré de Clémentine Autain et Éric Coquerel. "Nous sommes maintenant unis pour mener des batailles vraiment de gauche en Île-de-France", veut-il croire. La soirée de lancement de campagne organisée début octobre à la Bellevilloise a été une occasion de plus de marteler les fondamentaux du mouvement et notamment sa condamnation de la politique dite "d’austérité" menée par le gouvernement. La cible favorite de Pierre Laurent n’est autre qu’Emmanuel Macron, qu’il présente comme le "symbole de tous les renoncements de la gauche".

NATHALIE ARTHAUD (LO) : "Au lendemain de l’élection de Hollande, je constate qu’au-delà du sentiment de satisfaction générale de s’être débarrassé de Sarkozy, il n’y a guère d’enthousiasme ni beaucoup d’illusions." Pour Nathalie Arthaud, enseignante de profession et porte-parole de Lutte ouvrière, les idées qu’Arlette Laguiller avait défendues à l’occasion de nombreuses élections dans le passé sont toujours bien vivantes. Alors, c’est pour porter ce message et poursuivre le combat des travailleurs que celle qui fut candidate à la présidentielle de 2012 (0,56 % des voix) est tête de liste aux élections régionales de 2015 en Ile-de-France.

Et aussi : Aurélien Véron (PLD), Sylvain de Smet (FLUO - PP - CSF), François Asselineau (UPR), Valérie Sachs (LDVD).

Informations pratiques
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mercredi 31 janvier 2018,    Jean