Marie-Claire Carrère-Gée candidate UMP dissidente dans le 14e à Paris

Un temps intéressée par les primaires UMP en vue des municipales 2014, Marie-Claire Carrère-Gée avait finalement renoncé. L’objectif : se retirer pour mieux se placer en vue d’une candidature UMP dans le 14e arrondissement. Mais NKM a choisi le 14e comme point de chute. Alors "MCCG" entre en dissidence.

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DERNIÈRE ACTU. Un temps pressentie pour se présenter à la primaire UMP, Marie-Claire Carrère-Gée avait renoncé au dernier moment... mais elle n’avait pas pour autant renoncé à ses ambitions locales. Dès le début avril 2013, elle lançait dans le dans le JDD : "Je suis et je serai candidate dans le 14e", malgré les rumeurs annonçant déjà Nathalie Kosciusko-Morizet dans cet arrondissement stratégique. Elle déclarait, déterminée : "Avec elle, la droite peut espérer une victoire à Paris. En ce qui concerne le 14e, mon équipe et moi sommes les seuls à pouvoir incarner les préoccupations de la population, car nous sommes implantés dans l’arrondissement."

Le maire PS du 14e Pascal Cherki va finalement se retrouver face à deux candidates d’obédience UMP : NKM et "MCCG". Suite à l’annonce jeudi 4 juillet de la candidature de Nathalie Kosciusko-Morizet dans le 14e, Marie-Claire Carrère-Gée a diffusé un communiqué : "Les élus UMP et l’équipe du 14e, ainsi que toute la communauté Nous, c’est #Paris !, avions confiance en NKM. (...) Refusant les parachutages, le mépris à l’égard des habitants et les comportements d’héritiers, nous présenterons dans notre arrondissement une liste "100% 14e" et au service exclusif des habitants de l’arrondissement." Le match a commencé.

SON PARCOURS. Marie-Claire Carrère-Gée a longtemps été une femme de l’ombre, mais à la grande influence. Conseillère sociale à l’Élysée, elle devient secrétaire générale adjointe de la présidence de la République auprès de Jacques Chirac en juin 2006, un poste qu’elle conservera jusqu’à la fin de la présidence Chirac en 2007. Dans sa biographie en ligne, sur son blog, elle souligne être l’une des deux seules femmes, avec Anne Lauvergon, à avoir occupé le poste de secrétaire général adjoint de l’Élysée, comme pour rappeler son importance passée.

Et dès le début 2007, cette native de Pau ayant rejoint Paris à la fin de ses études pose ses pions dans le 14e arrondissement. Elle devient conseillère de Paris en 2008. Outre ses responsabilités politiques, elle est présidente du Conseil d’orientation pour l’emploi et représentante de la France au sein de la "Task Force emploi" du G20. Côté vie civile, elle a 4 enfants et est mariée à une personnalité : Frédéric Thiriez, président de la ligue de football professionnel.

Elle s’est (presque) lancée dans la course aux municipales 2014, côté UMP, à la mi-janvier 2013 : déclaration d’intention sur le site de France 3 le 17 janvier, lancement d’un think-tank (ou "start-up militante" selon les termes de Marie-Claire Carrère-Gée) "Nous c’est #Paris" et mise en ligne d’un nouveau site Web personnel le 21 janvier. Cette élue d’opposition du 14e lançait par la suite sur le site de France 3 : "Je suis prête à aller aux primaires, si le système cède à ses vieux démons, ça c’est clair", mais... "on n’en est pas encore là". Finalement, elle a renoncé à ses ambitions parisiennes et s’en explique dans les colonnes du JDD. C’était pour mieux se concentrer sur le 14e... avant que NKM ne se décide à en faire son point de chute.

Marie-Claire Carrère-Gée EN BREF. Conseillère de Paris, vie-présidente du groupe UMP au Conseil de Paris, conseillère d’opposition UMP dans le 14e arrondissement.

CONTACT. Marie-Claire Carrère-Gée assure une permanence le jeudi de 18h30 à 19h30 en mairie du 14e arrondissement. Elle est aussi présente sur Twitter : @MCCG. Une fois la campagne municipale lancée, Evous transmettra vos questions (ou une sélection) aux candidats. N’hésitez pas à en poser dès à présent dans les commentaires ci-dessous.