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Musées gratuits à Paris, 1er dimanche du mois en 2024

Musées toujours gratuits, gratuits à certains horaires et le 1er dimanche du mois

A Paris et en Île-de-France, chaque 1er dimanche du mois, l’accès aux collections permanentes des musées nationaux est gratuit ! Concentrez-vous sur ces collections permanentes, gratuites, pleines de surprises et souvent formidables. Les grands classiques ont aussi du bon, si ce n’est le meilleur... Les plus futés, comme d’habitude, y penseront les premiers.

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Chaque 1er dimanche du mois est jour de gratuité, le prochain étant le 7 avril 2024, l’accès aux collections permanentes des musées nationaux est gratuit. Sachez profiter au mieux de cet accès gratuit. Notez ces dates car ces trésors suffiraient largement à accaparer agréablement ces dimanches-là. Qui plus est, il a été remarqué que, attirés dans la place par la gratuité des collections permanentes, certains visiteurs n’hésitent pas à prolonger leurs visites par celle de l’exposition temporaire proposée… qui, elle, sera payante !

Notez ! Notez ! Les suivants seront les dimanches 7 avril 2024, 5 mai 2024, 2 juin 2024, 7 juillet 2024, 4 août 2024, 1er septembre 2024...

Les musées gratuit le premier dimanche du mois à Paris

L’Orangerie
Le musée des Arts-et-Métiers
Le Centre Pompidou qui est le musée national d’Art moderne,
Le musée Picasso
Le musée du Moyen-Âge – Thermes de Cluny
Le musée Eugène Delacroix
Le musée Hébert
Le musée Gustave Moreau
Le musée Rodin
Le musée d’Orsay
Le musée du Quai Branly
La Cité de l’Architecture et du Patrimoine
La Cité de l’Histoire de l’immigration
La Galerie des Gobelins
Le musée Guimet

N’oubliez pas bien sûr les musées de la Ville de Paris dont les collections permanentes sont… en permanence d’accès gratuit, au moins partiellement, et les expositions temporaires gratuites pour les jeunes de moins de 18 ou 26 ans.


Voir notre article sur les musées gratuits à Paris


Attention : les musées et institutions privés n’appliquent pas cette gratuité-là : Marmottan-Monet, Jacquemart-André, les Arts décoratifs, la Maison rouge, le Palais de Tokyo, les Fondations Cartier et Louis-Vuitton... Par ailleurs, pour le Musée Rodin, comme pour le Château de Versailles, la gratuité n’est appliquée qu’en basse saison touristique, soit du 1er novembre au 31 mars.

Les musées gratuits en Île-de-France

Vous disposez aussi de la gratuité dans les musées et les établissements suivants en Île-de-France :

Le musée national du château de Compiègne
Le musée de Fontainebleau
Le musée des Granges de Port-Royal
Le musée d’Archéologie nationale à Saint-Germain-en-Laye
Le musée du Domaine de Versailles et du Trianon->article1176492, le Château de Versailles ne pratique cette gratuité qu’en basse-saison touristique, c’est-à-dire du 1er novembre au 31 mars,
Le musée de la Malmaison et du Bois-Préau
Le musée de la Céramique à Sèvres
Le musée départemental Albert-Kahn
Le maison d’Auguste Rodin, villa des Brillants, à Meudon
Le musée des Années 30, espace Landowski à Boulogne,
Le musée national de la Renaissance à Écouen

Le dimanche 4 février 2024 sera donc pour chacun l’occasion de profiter au mieux, et selon son choix personnel, de cette gratuité mensuelle pour redécouvrir les collections permanentes, dont on ne parle jamais assez, de visiter peut-être aussi les expositions qui finiront bientôt !
A noter que le musée du Louvre est ouvert gratuitement le premier samedi de chaque mois de 18h à 21h45.

Les collections permanentes

A l’Orangerie : Le musée de l’Orangerie expose des tableaux de grands peintres de la fin du XIXe siècle et du début du XXe. Souvent rassemblés dans les collections Jean Walter et Paul Guillaume, dont la rumeur raconte que la commune, consécutive et conséquente veuve... mais cela ne nous regarde pas, ou plus du fait de la prescription, et les tableaux sont beaux.
Vous verrez ainsi des Cézanne, Matisse, Renoir, Modigliani, Soutine, Douanier Rousseau et Marie Laurencin aucun de ces peintres cités n’étant en ce moment exposé dans un quelconque établissement parisien, ce qui est plutôt rare...

Les Nymphéas de Claude Monet, œuvres que son ami Georges Clemenceau, qui sur ce gigantesque projet, 10 années durant, supporta les doutes, les atermoiements, les retards, les opérations des yeux de l’artiste, d’abord ratées puis réussies, avait tenu à exposer dans ce cadre-là, réalisé spécialement à cet effet.
Les Nymphéas sont fascinantes et parviennent à toucher intimement le plus grand nombre. Transparences mises en abîme de l’air, de l’eau, du vent, des sensations. Certains viennent y méditer, en position de lotus, dans la douce lumière zénithale du jour, et on les comprend.

Lire aussi Musée de l’Orangerie : Guide des plus belles œuvres des collections permanentes.

Au musée des Arts-et-Métiers : Rénové en 2000, il présente aux publics une collection de référence d’inventions, de connaissances, de techniques, et de chefs-d’œuvre industriels selon un parcours de visite organisée en sept sections : instruments scientifiques, matériaux, construction, communication, énergie, mécanique et transports, elles-mêmes divisées de façon chronologique (avant 1750, 1750-1850, 1850-1950, après 1950).
Ne pas rater le Pendule de Foucault, l’avion de Clément Ader, les verreries d’Émile Gallé, la production de Lalique, le Lion de René Lambourg, la collection d’automates, l’Astrolabe d’Arsenius, le fardier de Joseph Cugnot (illustration), et 1 000 autres trésors...
Ce musée pratique également la gratuité pour ses collections permanentes le venredi en nocturne de 18 à 21h.

Au Centre Pompidou : Musée national d’art moderne, ce musée déploie ses prestigieuses collections permanentes, dont il varie fréquemment (environ chaque année) les accrochages. Ne négligez ni le design, la photographie (Galerie au -1), le cinéma (nouvelle salle), ni les nouveaux médias.
Au 5e étage, accrochage renouvelé de la collection permanente d’art moderne, avec une présentation lumineuse ouverte sur la ville : les grands mouvements fondateurs (fauvisme, cubisme, surréalisme, abstraction...), et les artistes majeurs que sont Matisse, Picasso, Kandinsky, Brancusi, présentés dans un parcours chronologique de 1905 à ces fameuses Années 1960, qui faisaient encore récemment frontière avec l’art contemporain.

Au musée du Quai Branly : Collections consacrées aux arts dits primitifs ou premiers d’Afrique, d’Amérique et d’Océanie : objets du quotidien, ou religieux, masques, totems, vêtements, sculptures, bijoux... Mise en valeur des acquisitions les plus récentes, comme ce tissu rouge de tunique mexicaine, ou cette incroyable série de costumes de diables des défilés d’Amérique latine.

À la Cité nationale de l’Histoire de l’Immigration : Les salles permanentes du musée national de l’histoire et des cultures de l’immigration ont pour objectif de faire connaître et reconnaître l’histoire de l’immigration en France depuis le XIXe siècle.

Lire aussi : Musée de l’Histoire de l’immigration : Guide des plus belles œuvres et pièces des collections permanentes.

Au musée du Louvre : Le Louvre est l’un des musées les plus importants au monde et certainement le plus visité. Plus de 35 000 œuvres sur 60 000m2. Ses collections couvrent chronologiquement de l’Antiquité jusqu’au milieu du XIXe siècle.
Un lieu à visiter les 1er samedis du mois en mode gratuit (de 18h à 21h45). Vous parviendrez toujours à vous perdre dans la contemplation, dans les galeries, dans les pays, dans les écoles, et dans les étages.

Bien sûr, les mois où la gratuité est effective, ayez le bon sens de fuir les grands pièges que deviennent la Joconde ou la Vénus de Milo, et la Victoire de Samothrace, redevenue neuve, qui attirent toutes les 3 les foules comme les reines des abeilles les malheureux bourdons.
Suivez plutôt votre inspiration, et les creux d’affluence, le nez au vent, vous procureront tout au long de vos parcours d’intenses émotions et des émerveillements subits... Un secret ? Pour éviter les files d’attente, empruntez l’entrée des Lions, mon passage discret mais préféré. Merci de garder pour vous cette confidence.
Une mention particulière pour la célèbre toile de Rembrandt Bethsabée au bain (1654) dont la restauration, selon le musée lui a fait "retrouver la profondeur des noirs de l’artiste, la vibration organique des ombres, mais aussi l’éclat des draps dorés et des chairs". Pour parvenir à un tel résultat, les récentes couches salies de vernis oxydés ont été amincies.
Le Saint Jean-Baptiste, 1508-1519, est le 3e tableau de Léonard de Vinci, après la Sainte-Anne et La Belle Ferronnière, à partir à son tour à la toilette. Opération délicate que de lui redonner un peu de lisibilité en l’allégeant aussi des successives couches de vernis qui l’ont recouvert a posteriori...
Réouverture des salles de peintures des Écoles du Nord (Hollande / Flandres, du XVIIe au XIXe siècle). Les quelque 530 tableaux de ces 20 salles entièrement rénovées, retrouvent dans un nouvel accrochage le 2e étage de l’aile Richelieu, avec parmi eux des chefs-d’œuvre de Rembrandt, Rubens et Van Dick.

Au musée du Moyen-Âge-Cluny : Le musée est installé dans deux monuments parisiens exceptionnels : les thermes gallo-romains, et l’hôtel des abbés de Cluny qui date de la fin du XVe siècle. Ses collections, enrichies au fil des années, offrent aujourd’hui un panorama unique sur la vie et l’art des hommes, de la Gaule romaine au début du XVIe siècle.

Lire aussi Musée de Cluny : Guide des plus belles œuvres et pièces des collections permanentes

À la Cité de l’Architecture et du Patrimoine : La Cité de l’architecture, installée dans une des ailes du Palais de Chaillot, consacre ses 22 000 m2 à l’histoire de l’architecture. De la grande salle des maquettes, splendide vue imprenable sur la Seine et la Tour Eiffel.

Au musée d’Orsay : Le musée présente des œuvres de la seconde moitié du XIXe siècle. Il se distingue par sa pluridisciplinarité puisqu’il expose en majorité des peintures et des sculptures, mais également des photographies, du mobilier, ainsi que des plans et maquettes architecturaux. Profitez-en pour découvrir les espaces rénovés, rouverts il y a quelque temps, dont au 5e étage celui réservé aux Impressionnistes, enfin mis très en valeur dans de beaux et vastes volumes.
Au passage n’oubliez pas de jeter votre curiosité par le grand œil de bœuf qui ouvre sur la Seine et le jardin des Tuileries, à travers l’immense ancienne horloge de feue la gare d’Orsay, tel un personnage hitchcockien, caché derrière de bien trop grandes aiguilles.

Paul Cézanne, Portrait de l’artiste au fond rose, c.1875, Huile sur toile, 66 x 55 cm, Paris, musée d’Orsay, donation anonyme sous réserve d’usufruit aux musées nationaux, 2000. © RMN/ Art Ressource, NY

Au musée Guimet : Inauguré le 20 novembre 1889 par Sadi Carnot, à l’époque président de la République, le musée Guimet était à l’origine, selon le vœu de son fondateur, un musée dédié aux religions ; Émile Guimet, en effet, le voyait comme un "laboratoire d’idées".

Au musée Gustave Moreau : Le musée présente les œuvres de Gustave Moreau dans ses propres ateliers. Spectaculaire, nouveau et mystérieux. À voir absolument ce musée original et plein comme un œuf des toiles, dessins et aquarelles de ce grand peintre symboliste.

Au musée Rodin : Le musée Rodin est né de la volonté de l’artiste lui-même, au soir de sa vie (en 1911), mais il fallut 5 longues années pour que l’État accepte le don de ce sculpteur jugé à l’époque un peu trop sulfureux. Le 24 décembre 1916, l’Auguste Rodin cédait enfin la totalité de ses œuvres à l’État, et il mourut dans l’année qui suivit. Son musée ouvrit ses portes au public en 1919. Le musée vient d’être rénové.
Attention, le musée Rodin ne pratique pas cette gratuité en saison touristique, c’est à dire de mars à octobre.

Au musée de la Chasse : Le musée de la Chasse et de la Nature est installé dans l’hôtel de Guénégaud et l’hôtel de Mongelas. Le parcours cherche à montrer le rapport de l’homme à l’animal, à travers des salles thématiques centrés sur un animal particulier.

Au musée Picasso : Le musée a longuement pris le temps de se rénover, prenez celui de tout voir dans la tranquillité et la clarté de ces nouveaux murs si blancs... Mais il faut réserver !
Notre conseil : commencer au dernier étage par la collection de l’artiste, pour saisir les quelques éléments que Picasso mit du temps à "saisir" chez d’autres maîtres, et leurs influences sur ces créations.
Accrochage superbe, et la collection personnelle des tableaux de l’artiste est très émouvante.

Henri Matisse (1869-1954). Nature morte aux oranges. Début 1912. Huile sur toile. Donation Pablo Picasso 1973

Au musée d’Art moderne de la Ville de Paris : Avec ses collections permanentes extraordinaires, bénéficiant depuis le début de l’été d’un nouvel ordonnancement particulièrement réussi, avec des œuvres de Picasso, Matisse, Delaunay, Derain, les 600m2 de la Fée électricité, des frères Dufy... et sa vue splendide sur la Tour Eiffel, la Seine et le Champs de Mars.

Lire aussi Musée d’Art moderne de la Ville de Paris : Guide des plus belles œuvres des collections permanentes

A la maison de Balzac : Havre de paix discret niché au creux d’un terrain fortement pentu pour écrivain dramatiquement désargenté... et fuyant ses créanciers. Ici la gratuité ne s’applique qu’en dehors des périodes des expositions temporaires, l’écrin étant trop petit.

Au musée Bourdelle : Refait en partie par l’architecte Wilmotte, il est plein de recoins charmants.

Au musée Carnavalet : Qui ouvre à des promenades dans le quartier du Marais... Consacré à l’histoire de Paris.

Lire Musée Carnavalet : Guide des plus belles œuvres des collections permanentes

Au musée du Petit Palais : Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, avec ses formidables Courbet, dont la merveilleuse Sieste, dite aussi Le Sommeil, le grand Portrait de Sarah Bernhardt, quelques tableaux impressionnistes, tout simplement, en passant, et quelques vases de Gallet.

Au musée de la Vie romantique : Absolument charmant, verrière et salon de thé un tantinet désuets. Atelier et maison du peintre Ary Scheffer.

A la maison de Victor Hugo : Notre héros et écrivain national, qui y habita de 1832 à 1848. Merveilleusement bien située dans un angle, place des Vosges, en plein Marais.

Au musée Zadkine : Également rénové, avec son petit jardin, à deux pas de celui du Luxembourg et de ses ruches et arbres fruitiers.


Voir également :
Tous les lieux ouverts à Paris le dimanche
Que faire le dimanche à Paris ?

Informations pratiques
Adresse, horaires, numéro de téléphone, liens...

jeudi 14 mars 2024,    Christian Frank