Sorties CD du 10 octobre 2011

Voici les principales sorties d’albums de la semaine du 10 octobre 2011.
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Britney Spears – B In The Mix Vol. 2
Au mois de novembre 2005, le label Jive publiait B in the Mix, compilation de remixes de chansons interprétées quelques années plus tôt par Britney Spears. Sans faire de miracle dans les charts, l’album ravit néanmoins les fans, qui y trouvèrent des versions alternatives des tubes de leur idole, comme Toxic, Everytime, I’m a Slave 4U, ou encore Baby One More Time. Ces remixes étaient signés par une série d’artistes dance et electro réputés : Justice, Peter Rauhofer, Stuart Price, Jason Nevins...
Seul bonus présent sur le disque, l’inédit And Then We Kiss. Choisie en tant que seul single devant assuré la promotion de B in the Mix, cette chanson s’avérait excellente, mêlant à merveille accords de guitare et textures synthétiques. Cette production réalisée par le talent DJ néerlandais Junkie XL servit également de bande originale à la publicité TV du second parfum de Britney, Fantasy.
Six ans après le premier volet, un B in the Mix Volume 2 est en préparation ! Au programme, des versions revisitées des extraits des albums Blackout, Circus et Femme Fatale. On peut déjà s’attendre à des variantes explosives de Gimme More, Piece Of Me, Womanizer, Hold It Against Me et Till the World Ends.

Björk - Biophilia
Pour son septième album studio, Björk a décidé d’offrir à son public une suite à Volta, sorti en 2007. Cet opus s’intitule Biophilia.
Première originalité, l’album a été enregistré en partie sur l’iPad de l’artiste islandaise. Fruit d’une association avec la marque Apple, il sera publié sous la forme d’une suite d’applications informatiques. Björk, qui s’est entourée sur ce projet du réalisateur français Michel Gondry, l’a décrit comme "une collection multimédia, englobant la musique, internet et le spectacle live".
D’autre part, cet album témoigne des préoccupations environnementales de la chanteuse. Cette dernière a ainsi évoqué ses prochains concerts, les désignant comme une "méditation sur la relation existant entre la musique, la nature et la technologie". Ces prestations seront d’ailleurs l’occasion pour elle de jouer sur des instruments pour le moins atypiques, tels un orgue à contrôle digital, un gamelan, ou encore un pendule qui se sert de la gravitation terrestre pour créer des séquences musicales...

Yves Jamait – Saison 4
Fort de trois albums couronnés de succès, chacun certifié disque d’or, Yves Jamait sort un nouvel opus, Saison 4, et fête ses dix ans de carrière lors d’un concert au Zénith de Dijon le 2 décembre, suivi par un autre au Grand Rex au printemps 2012. Une décennie qui s’est écrite à la pointe du plaisir et durant laquelle ce "chanteur né sur le tard" a su imposer sa musique si singulière, chantant la vie, ses galères, ses jours décolorés et ses éclopés, l’âpreté du quotidien, le rêve de l’être aimée, la vie des zincs et les déboires d’une vie de dézingué. Le plus bel hommage que la chanson ait rendu à la noblesse des coeurs populaires.

Evanescence - Evanescence
Le successeur de Fallen (2003) et The Open Door (2006) sort enfin ! Et c’est avec un album sobrement éponyme que le groupe Evanescence sera de retour en bacs à l’automne 2011.
Produit pat Nick Raskulinecz (Alice in Chains, Foo Fighters, Deftones), cet opus est le fruit de sessions d’enregistrement ayant débuté dès le printemps 2009. Un projet qui devrait se démarquer des autres disques de la formation, décrit par la charismatique Amy Lee comme "meilleur, plus fort et plus intéressant". Oeuvrant au clavier ainsi qu’à la harpe, la chanteuse a bien entendu pu compter sur l’implication des autres membres d’Evanescence, Terry Balsamo (guitare), Tim McCord (basse), Troy McLawhorn (guitare) et Will "Science" Hunt (batterie).
Lancé en éclaireur, le single What You Want a été dévoilé au cours de l’été 2011. Des riffs de guitare et des nappes de piano qui ne dépayseront pas les fans !

Gérard Lenorman – Duo de mes chansons
Déjà en 1969, Gérard Lenorman était un chanteur à part. Alors que les idoles faisaient grise mine, lui chantait Laissons entrer le soleil, adapté de la comédie musicale Hair. Ses chansons tournent autour des jours heureux, des fêtes des fleurs, bien loin des poses destroy et des regards noirs à la mode de l’époque. C’est que Gérard a compris, le premier, que le bonheur est une vraie rebellion et qu’une Ballade des gens heureux (1975) peut soulever des montagnes.
Quarante ans après ses débuts, et onze depuis son dernier album La Raison de l’autre, Gérard Lenorman revient avec Duo de mes chansons. Treize invités y reprennent ses grands succès. D’un côté, l’hommage de la jeune génération (Grégoire, Amaury Vassili, Stanislas) ; de l’autre, la révérence des aguerris (Florent Pagny, Patrick Fiori, Maurane). De La Ballade des gens heureux à Si j’étais président, en passant par Les Matins d’hiver, Quelque chose et moi ou Voici les clefs, la preuve que ses chansons inspirent toujours les autres.

Paul McCartney – Ocean’s Kingdom
Alors qu’il devrait prochainement faire l’objet d’un disque de reprises, Paul McCartney s’apprête à faire son grand retour sur le devant de la scène. Le 10 octobre 2011, il sort ainsi Ocean’s Kingdom, un nouvel album de musique classique. Un exercice auquel il s’était déjà livré sur Standing Stone (1997), Working Classical (1999), ou encore Ecce Cor Meum (2006).
Ce ballet raconte une histoire d’amour se déroulant dans l’océan, milieu menacé par la race humaine. Ironie du sort, le CD sera édité par le label anglais Decca, qui avait refusé en 1962 de signer un contrat avec les Beatles, leur indiquant qu’ils n’avaient "aucun avenir dans l’industrie musicale"...
Ocean’s Kingdom sera présenté le 22 septembre au New York City Ballet et comprendra un total de 4 concerts en septembre, puis 5 autres représentations en janvier 2012. C’est le London Classical Orchestra qui interprétera ces compositions, sous la direction de John Wilson. "J’ai essayé de retransmettre une émotion. Ainsi, vous passez de la peur à l’amour, de la colère à la tristesse..., déclare Sir Paul McCartney dans un communiqué. J’ai aimé avoir à jongler avec ces émotions, c’était un beau défi."

Lisa Angell – Les Divines
"Chanteuse de variétés ? Oui, mais surtout chanteuse-vérité", avance le label Polydor au sujet de sa dernière signature, la plantureuse Lisa Angell. Loin de la superficialité du star-system, cette quadra a fait ses armes dans le sud de la France, avant de croiser la route de Patrick Sébastien.
Il y a eu des années plus noires, aussi. Au tournant du siècle, un premier single mort-né l’a laissée sur le carreau, déçue. "Je divorçais, je n’avais plus d’appart, plus rien. J’ai appelé une psy au hasard dans l’annuaire, elle m’a sentie au bord du gouffre, elle m’a aidée gratuitement à m’en sortir. Je suis revenue à la case départ, j’ai chanté dans un bar gay tenu par un copain à Nice." Le single s’appelait Des années après, comme un présage que finalement, quelque chose arriverait.
Et finalement, après toutes ces années d’incertitude, l’homme providentiel s’appelle Patrick Sébastien. Elle le croise et lui donne une démo, sans trop y croire. Pourtant, il la rappelle. L’invite à chanter J’ai besoin de parler dans son émission Les Années bonheur. Puis, quelques jours après sa prestation, lui fait part de son souhait de la produire.
Patrick Sébastien va même lui écrire des chansons sur mesure. Il signe paroles et musique du très énergique Les Divines, qui prouve que Lisa est loin d’être une pleureuse. "Je ne suis pas une mélancolique. Je suis super-vive, dans le quotidien !"

Peter Gabriel – New Blood
Un an seulement après Scratch My Back, Peter Gabriel est de retour avec un nouvel album ! Laissant de coté le traditionnel trio rock ruitare-basse-batterie, le chanteur revient avec une sélection de ses meilleurs titres réenregistrés en version orchestrale.
Ce nouveau projet intitulé New Blood et réalisé par Peter Gabriel avec l’aide de John Metcalfe et du New Blood Orchestra permet de faire renaitre ces compositions en apportant une nouvelle puissance, une nouvelle signification.

General Elektriks – Parker Street
A force d’enchaîner les concerts de haut vol, Hervé Salters a pris goût au jeu et à l’interprétation de ses propres compositions. Conséquence logique et charnelle de l’expérience Good City For Dreamers, le nouvel album de General Elektriks est donc plus organique. Parker Street, c’est de la réalité augmentée, la plus courte distance possible entre le live et le studio. Un travail de laboratoire encore accru, mis cette fois-ci au service d’un disque de musiciens.
Et pour cause : pour la première fois, Salters ne s’est plus contenté de programmer : il a fait appel à un vrai batteur, Michael Urbano. Un vieux loup de mer de la Bay Area, aguerri au funk, au rock et à la soul depuis des lustres. L’idée de solliciter Urbano pour ce nouvel opus lui est venue après une première collaboration improvisée en 2010, pour les besoins de la B.O. de la série Les Beaux Mecs sur France 2.
Par un ironique concours de circonstance, Michael Urbano est aussi le proprio de la maison familiale de RV Salters sur Parker Street, où le nouveau disque a été enregistré. L’expression "fait à la maison" prend donc ici un sens profond. Après la ville de Good City For Dreamers, zoom encore plus serré : voici la rue de Parker Street. Une plongée au plus près de l’âme musicale d’Hervé, mêlant production hip hop, gimmicks funk, mélodies pop et même quelques inédites incartades 80’s du meilleur effet.